Nissan ne veut toujours pas entendre parler d'une fusion avec Renault
Nissan va rejeter une proposition de Renault d'une intégration plus poussée au niveau du management et demander une relation capitalistique équilibrée, rapporte le 22 avril le journal Nikkei.
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Mis à jour
23 avril 2019
Renault voulait relancer d'ici 12 mois les discussions en vue d'une fusion avec son partenaire japonais Nissan. Renault fait valoir, dans sa proposition, qu'une intégration plus poussée permettrait d'optimiser les synergies au sein de l'alliance franco-japonaise. Mais ça coince toujours du côté nippon.
La direction de Nissan estime que le constructeur japonais n'a pas bénéficié d'un traitement équitable jusqu'ici et qu'avec une fusion cette inégalité de traitement deviendrait permanente, explique le journal Nikkei en citant des sources. Un porte-parole de Nissan s'est refusé à tout commentaire sur l'article du Nikkei et le service de presse de Renault n'a pu être joint en ce lundi de Pâques.
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Selon Carlos Ghosn, c'est cette volonté d'intégration poussée qui expliquerait le "complot" dont il serait victime. C'est désormais Jean-Dominique Sénard qui préside Renault et mènera d'éventuelles discussions sur une fusion.
Renault détient 43,4% du capital de Nissan, qui a de son côté une participation de 15% dans la firme au losange mais sans droit de vote.
L'Alliance entre Renault et Nissan a été fondée en 1999 puis élargie en 2016 à Mitsubishi Motors.
Avec Reuters (Bhargav Acharya à Bangalore, avec la contribution de Makiko Yamazaki; Véronique Tison pour le service français)
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