Nissan aurait retenu trois candidats pour le poste de directeur général
La liste des candidats se resserre pour la direction générale de Nissan. Trois favoris auraient émergé alors que le constructeur automobile japonais doit désigner son nouveau patron en octobre.
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\ 17h15
Mis à jour 27 Sept. 2019
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27 septembre 2019
Trois candidats ont été sélectionnés pour le poste de directeur général de Nissan, écrit jeudi 26 septembre le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. Le constructeur automobile japonais aurait décidé de privilégier des profils japonais et parfois extérieurs à l'entreprise.
Nissan souhaite désigner son futur directeur général d'ici fin octobre après la démission de Hiroto Saikawa le 16 septembre. Ce dernier a admis avoir bénéficié de primes indues. Le départ marque un nouveau bouleversement dans la crise qui secoue le constructeur automobile japonais, fragilisé par le scandale Carlos Ghosn et des résultats financiers en chute libre.
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Trois candidats japonais
Selon le quotidien, ces trois candidats potentiels sont : Takeshi Niinami, PDG du groupe de boissons japonais Suntory Holdings Ltd. et ancien administrateur chez Mitsubishi ; Jun Seki, un membre de la direction de Nissan chargé de superviser le redressement du groupe ; et Ashwani Gupta, directeur général de Mitsubishi Motors Corp.
Le comité de nomination, créé en juin pour trouver un successeur au directeur général de Nissan, est composé de six membres extérieurs, dont le président de Renault, Jean-Dominique Senard. La décision finale de la nomination revient tout de même au conseil d'administration.
Le favori de Renault écarté ?
Le candidat favori de Renault, Makoto Uchida (président du comité de direction de Nissan en Chine), aurait donc été écarté au profit de Jun Seki, préféré de Nissan. Makoto Uchida s'occupait auparavant des achats pour le compte de l'alliance et il était particulièrement apprécié chez Renault selon Reuters. "Renault est plus proche d'Uchida", déclarait en septembre une source au sein de Nissan. "Le camp Renault pense qu'Uchida est plus facile à contrôler que Seki".
Jun Seki est chargé de superviser le redressement du constructeur japonais. Il serait soutenu par certains membres du conseil d'administration en partie pour des raisons politiques mais aussi en raison de son expérience dans le secteur, jugée plus large. Jun Seki a supervisé auparavant le développement des activités de Nissan en Chine, désormais premier marché du groupe. "Seki est beaucoup plus avenant et apprécié au sein de Nissan et a la confiance de ses pairs et de ses subordonnés", a déclaré une source au sein de Nissan.
Avec Reuters