Nestlé Waters ne souhaite plus vendre les eaux de Quézac
Nestlé Waters a mis fin aux discussions pourtant bien avancées avec Eric Besson pour la vente des eaux de Quézac (Lozère).
Début mai, les choses semblaient actées : un industriel ardéchois, Eric Besson, allait racheter les eaux de Quezac (source et usine d’embouteillage) à Nestlé Waters. Le projet industriel était cohérent : Eric Besson, homme d’affaires parisien, avait racheté en 2012 la source du Pestrin en Ardèche, exploitée sous les marques Ventadour et Chantemerle, et comptait, avec la marque lozérienne Quézac, constituer un ensemble d’eau provenant du massif cévenol.
Les deux parties laissaient la presse annoncer la nouvelle, qui devait être officiellement actée en juin.
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Nestlé Waters annonce aujourd’hui 28 mai dans un communiqué que "d’un commun accord, M. Besson et Nestlé Waters France ont décidé d’arrêter le processus en cours, ayant pris acte de l’impossibilité de réunir les conditions indispensables à la réalisation du projet".
Le groupe Nestlé Waters était en négociation exclusive avec Eric Besson, mais, malgré les projets de développement annoncés par l’homme d’affaire, les syndicats étaient inquiets de la reprise. La CGT avait même bloqué la production pendant quatre jours pour dénoncer les négociations exclusives entre les deux parties.
La marque Quézac reste donc pour l’instant dans le giron du groupe Nestlé Waters, qui l’avait rachetée en 1992. Le groupe précise toutefois qu’une cession reste "une option possible".
L’usine d’embouteillage de Quézac, basée sur la commune d’Ispagnac, produit aujourd’hui 500 000 bouteilles par jour (80 millions de litres par an), avec 64 salariés, dont 54 en CDI.
Anne Devailly
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