Le constructeur naval militaire français, dont le groupe Thales détient 35%, a publié jeudi un résultat opérationnel (avant amortissement des écarts d’évaluation, Ebita) de 172,7 millions d’euros au titre de 2017, en progression de 70 millions, ce qui se traduit par une nouvelle hausse de la marge opérationnelle, de 3,2% en 2016 à 4,7% en 2017.
Le chiffre d’affaires consolidé augmente de 15,9% à 3.698 millions d’euros, dont 35% réalisés à l’international, et le carnet de commandes s'établit à 11,9 milliards d'euros.
L'ex-DCNS affiche en outre pour l'an dernier 4.001 millions d’euros de prises de commandes et un ratio Book-to-Bill (prises de commandes sur chiffre d’affaires) de 1,08. Sur les trois années de 2015 à 2017, ce ratio qui mesure le renouvellement du carnet de commandes s’établit à 1,02.
"Les résultats de l’exercice 2017 marquent, pour la troisième année consécutive, une progression de notre chiffre d’affaires et une amélioration de notre marge nette et de notre rentabilité opérationnelle", souligne Frank Le Rebeller, directeur général Finance, Juridique et Achats de Naval Group, cité dans le communiqué de résultats.
Pour 2018, Naval Group vise une poursuite de l’amélioration de sa rentabilité opérationnelle et un résultat net part du groupe en progression de l’ordre de 10%, après un bond de plus de 50% en 2017 à 142,2 millions d’euros.
La France et l'Italie ont mis sur pied un groupe de travail pour étudier la possibilité, d'ici juin 2018, de créer un champion européen dans le naval militaire en rapprochant Naval Group et son concurrent Fincantieri.
(Dominique Rodriguez)
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