[Muses industrielles] "Dans ma peau", voyage entre l'épiderme et le derme au Musée de l'homme
Le Musée de l'homme présente avec L'Oréal un parcours sur la peau. Comme une petite cellule, le visiteur se balade entre les couches de cette paroi qui sépare l'homme du monde extérieur.
Barrière pour le corps, protection des UV, appartenance culturelle…la peau est un sujet vaste pour tout ce qu'elle est et représente. Dans les récents locaux du musée, qui a ouvert ses nouvelles portes en 2015, le parcours d’exposition est assez moderne.
L’entrée se fait par la peau presque littéralement. Le visiteur traverse l’épiderme, le derme et l’hypoderme grâce à des photos acquises par imagerie multi-photon projetées sur les murs d’un tunnel. Il arrive ensuite sous la couche cornée, couche translucide symbolisée par une toile transparente accrochée au plafond. Elle est la partie externe de la peau, la première à entrer en contact avec le monde extérieur.
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Base 100 en 2015
De stand en stand, la peau se révèle grâce à des activité ludiques et interactives. Les zones de sensibilité, la réaction face au froid, la chair de poule, la sueur, les nuances de couleurs… 66 teintes ont été répertoriées pour essayer de balayer l’ensemble chromatique de la peau. Passez la main dans la boite blanche de cette salle consacrée à la couleur, un chromasphère qui permet de mesurer précisément la teinte, elle vous dira où vous vous situez entre A1 et F11.
Sur ce grand organe d’environ deux mètres carrés, se trouve une couche vivante et invisible composée de micro-organismes, microbes, bactéries, champignons et virus. C'est le microbiote. Leur présence varie en fonction de la zone du corps et de l’âge. Certains micro-organismes sont indispensables pour combattre des bactéries. "Aujourd’hui nous avons une nouvelle approche de traitement de ces bactéries", explique Cécile Clavaud, docteure au pôle recherche et innovation chez L’Oréal. "Nous ne voulons pas tuer les bactérie mais réfléchissons plutôt à aider la bonne flore à récupérer d’une agression ou s’en prévenir".
La reconstruction de la peau est une thème abordé durant toute la seconde partie de l’exposition. Cette question se pose chez les médecins depuis une quarantaine d’années et avec leurs recherches sur le traitement des grands brûlés. Les scientifiques réussissent aujourd’hui à reconstruire l’épiderme et des modèles de derme. Les difficultés résident au niveau de la vascularisation, du follicule pileux et la présence du microbiote. L’exposition se termine sur les technologies d’avenir et la bio-impression 3D, terrain d’exploration pour améliorer la greffe de peau.
"Dans ma peau", exposée au Musée de l'Homme du 13 mars au 3 juin 2019 de 10h à 18h tous les jours sauf le mardi. 10 euros plein tarif, 7 euros tarif réduit.
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