Mouvement de grève reconduit sur le site Ascometal d’Hagondange
Le mouvement de grève entamé mercredi 31 janvier sur le site Ascometal d’Hagondange (Moselle) va se poursuivre ce jeudi. Les salariés grévistes souhaitent que le repreneur, le suisse Schmoltz + Bickenbach, revienne sur la suppression de 37 emplois en CDI et reconsidère son projet de fermeture de l’aciérie.
Le mouvement de grève entamé mercredi 31 janvier, à l’appel de la CGT, sur le site Ascometal d’Hagondange (Moselle) se poursuivra demain 1er février. Une centaine de salariés se sont rassemblés parallèlement mercredi, à midi, devant l’usine, pour protester contre la fermeture de l’aciérie et la suppression de 37 emplois.
L’appel à la grève serait suivi très majoritairement par les salariés de l’aciérie qui emploie une centaine de personnes et de manière plus diffuse dans les autres unités, le laminoir et le parachèvement, a-t-on appris auprès de la CGT, la principale organisation syndicale. Le site de production d’Hagondange emploie au total 404 personnes en CDI, auquel s’ajoutent 29 CDI en recherche et développement (Ascometal CREAS Hagondange).
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La direction estime la rénovation à 15 millions d'euros
Les salariés grévistes souhaitent que le groupe suisse Schmoltz + Bickenbach revienne sur deux éléments inscrits dans le plan de reprise validé le 29 janvier par le tribunal de Strasbourg. En premier lieu, la suppression programmée d’ici mi-février de 37 postes à Hagondange, en second lieu, la décision de fermer l’aciérie à l’horizon fin 2019. "La direction estime que la rénovation de l’aciérie coûterait 15 millions d’euros et qu’il serait économiquement plus rentable d’approvisionner le site d’Hagondange à partir de l’Allemagne. C’est un risque que nous faisons courir à nos clients qui ont besoin d’aciers homologués. Ces derniers pourraient se tourner à termes vers d’autres fournisseurs, mettant en péril le restant du site", s’inquiète Yann Amadoro, représentant CGT chez Ascometal.
Une délégation de salariés devait rencontrer mercredi soir un conseiller du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, en déplacement à Metz. La direction du groupe suisse Schmoltz + Bickenbach n’a pas réagi officiellement aux revendications des grévistes. Elle rencontrera les organisations représentatives du personnel le 2 février à Hagondange.
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