Mines Douai et Télécom Lille vont fusionner
Les fusions se poursuivent entre les écoles des Mines et des Télécoms : après celle de Mines Nantes et Télécom Bretagne, annoncée cet été, c’est au tour des Mines Douai et de Télécom Lille de préparer leur fusion.
Les mouvements de fusions, rapprochements, collaborations, se poursuivent dans les écoles d’ingénieurs. Notamment entre écoles des Mines et écoles des Télécoms, sous l’impulsion de la direction du ministère de l’Economie en charge de ces écoles et du corps des ingénieurs qui en sont issus. Mais également de l’Institut Mines-Télécom, qui cherche à créer des pôles régionaux forts.
Deuxième fusion, après celle annoncée cet été par le pôle breton (Mines Nantes et Télécom Bretagne), c’est au tour du pôle nordiste. L’école des mines de Douai et Télécom Lille, qui diplôment 500 ingénieurs par an à elles deux, se lancent dans un rapprochement qui pourrait aboutir très vite, dès l’année prochaine, à une fusion en conservant leur deux sites.
Retrouvez Mines Douai, Mines Nantes et Télécom Bretagne dans le classement des écoles d’ingénieurs 2015 de l’Usine Nouvelle.
Principal intérêt mis en avant par les deux directions : "accroître l’attractivité du nouvel établissement, et proposer aux élèves une offre élargie de cursus ainsi que des perspectives de carrière plus diversifiées". Les entreprises régionales pourraient aussi être intéressées par ce nouvel établissement et les opportunités de collaborations, notamment dans la recherche, qu’il propose.
A Saclay, en revanche, on ne parle plus de fusion entre Polytechnique et l’ENSTA, école d’application installée depuis peu sur le campus de Palaiseau, à côté de l’X. L’opposition des personnels a été trop forte, notamment à l’ENSTA, qui craint de disparaître, avalée par son mastodonte de grand frère. En mars, les deux écoles devraient se rapprocher, mais sous la forme d’une association.
Cécile Maillard
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