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Millidrop automatise l’étude des micro-organismes
Pourquoi elle ? La start-up automatise ce qui était fait à la main dans les laboratoires. Elle permet ainsi aux scientifiques de se concentrer sur la recherche proprement dite. Une innovation unique qui facilite les recherches en biotechnologies, elles-mêmes en plein boum.
Date de naissance : 2015
Lieu de naissance : Paris (75), incubateur de l’Institut Pierre Gille de Gênes (IPGG)
Fondateurs : Laurent Boitard, Jérôme Bibette
Secteur d’activité : biotechnologies, diagnostic médical
« Miniaturisation et automatisation », résume Laurent Boitard, l’un des fondateurs, pour présenter la technologie sur lesquels plusieurs chercheurs travaillent depuis 2007 dans le laboratoire LCMD de Jérôme Bibette, au sein de l’Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles (ESPCI). Le professeur, habitué à créer des start-up à partir des bonnes idées développées au sein de son laboratoire, a encouragé le développement du Millidrop Analyser, un automate de criblage haut débit basé sur la technologie milli-fluidique.
La technologie milli-fluidique repose sur la miniaturisation des cultures cellulaires (bactéries, champignons, algues ou levures). Le milieu de culture de l’échantillon n’est plus une boîte de Pétri ou un incubateur, mais une goutte, d’une centaine de nanolitres à quelques picolitres. Chaque goutte est un réservoir indépendant qui peut être manipulé individuellement, sans évaporation ni contamination entre les cultures. L’automate Millidrop Analyzer, à la taille d’une grosse imprimante, remplace ainsi des équipements qui peuvent occuper l’espace d’un laboratoire. Modulaire, il s’adapte aux utilisations voulues. Diminuer ainsi la taille des échantillons permet d’augmenter la productivité d’un facteur mille, selon la start-up. « L’automate permet de manipuler entre 1 000 et 100 000 échantillons en parallèle, détaille Laurent Boitard. Il peut être utilisé pour accélérer la découverte de micro-organismes utilisés dans la production fermentaire ou les recherches en biotechnologies, ou encore pour les contrôles qualité ou l’amélioration des souches en agroalimentaire ». A plus long terme, Millidrop travaille aussi sur une génération d’instruments de diagnostic in vitro, le MilliDrop DIV, à propos duquel ils se sont approchés de l’Institut BioMérieux. L’automate permettrait d’identifier les agents infectieux et les doses d’antibiotiques nécessaires pour les éradiquer, en vue de réduire les échecs thérapeutiques associés au mauvais choix ou au surdosage des antibiotiques.
Millidrop a levé 1 million d’euros auprès de Quadrivium 1, le fonds d’amorçage de Seventure Partners, pour lancer la production de l’automate, dont les premiers prototypes sont distribués. La version industrielle est prévue pour 2017. En vidéo, découvrez comment le module de préparation permet de générer un train de gouttes avec des compositions choisies.
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