MFGI poursuit la consolidation de Mecapole avec la reprise de Curtil
Après Cousso et Forgeavia en 2016, c'est au tour de Curtil de rejoindre Mecapole, le réseau intégré d'entreprises industrielles dont la holding lyonnaise MFGI est l'actionnaire de référence. Une nouvelle étape dans la consolidation d'un acteur en plein développement.
Un an après le rachat de la société gersoise Cousso et à peine six mois après la reprise de Forgeavia, basée à Brieles, dans la Haute-Marne, la holding familiale lyonnaise MFGI vient de démarrer l'année 2017 avec une nouvelle acquisition : Curtil, à Saint-Claude, dans le Jura. Cette PMI de 150 salariés, qui a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros, vient renforcer les capacités d'usinage en métaux durs pour l'aéronautique, en complémentarité de Cousso, et apporte une nouvelle expertise au groupe lyonnais, dans le domaine de la conception et de la fabrication de moules d'injection multi-empreintes et hautes cadences pour des applications multi-sectorielles.
Ces acquisitions viennent consolider un ensemble industriel baptisé Mecapole, dont l'ambition est de structurer un réseau de taille critique capable d'offrir des solutions industrielles intégrées, principalement au service de l'aéronautique, du spatial et de la défense. "Nous sommes déjà en capacité de proposer des offres de sous-traitance globale, des études jusqu'au traitement de surface, en passant par la tôlerie, la forge et l'usinage", insiste Timothée Fraisse, président de la holding MFGI et de Mecapole.
VOS INDICES
source
Gains de productivité et nouveaux marchés à Nogaro
En parallèle à sa stratégie de croissance externe, le groupe travaille à la modernisation de chacun de ses sites et au développement de synergies technologiques et commerciales entre ses différentes entités. Cousso en est l'illustration. Reprise il y a tout juste un an, la société gersois a fait l'objet d'un réaménagement complet de son usine de Nogaro, pour gagner en compétitivité. De nouveaux investissements capacitaires ont été réalisés, dont l'acquisition d'un nouveau tour de grande dimension. La société devrait aussi s'équiper prochainement de nouveaux moyens de contrôle non destructif. 1,3 million d'euros ont été investis sur le site gersois en 2016 et plus d'un million d'euros seront encore engagés sur 2017 et 2018.
L'objectif est à la fois de permettre à l'usine gersoise de suivre les montées en cadences des programmes A320neo et A350, mais aussi de profiter des synergies au sein de Mecapole pour se positionner sur de nouveaux marchés. "Le site gersois a ainsi gagné deux nouveaux clients grâce à son intégration dans Mecapole. Il travaille dorénavant pour Thales et pour Safran Electronics & Defense", souligne Timothée Fraisse. A la clef, une croissance de 19 % sur l'exercice en cours, avec un chiffre d'affaires attendu de 25 millions d'euros, contre 21 millions d'euros pour l'exercice précédent et la création d'une dizaine de postes supplémentaires.
Nouvelles opérations de croissance externe en vue
Et l’ambition est de continuer à croître et d'aller vers plus d'intégration au sein de Mecapole. "Nous étudions de nouvelles opportunités de croissance externe pour 2017, toujours en France", précise Timothée Fraisse. Une nouvelle acquisition pourrait être annoncée avant l'été prochain. Pour son exercice en cours, qui sera bouclé au 30 juin 2017, Mecapole devrait afficher un chiffre d'affaires consolidé de 150 millions d'euros, pour un effectif global de plus de 1100 salariés.
MFGI poursuit la consolidation de Mecapole avec la reprise de Curtil
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir