Mauvaise passe pour Glencore en RD Congo
La République démocratique du Congo compte procéder cette semaine à un audit de la mine de Kamoto. Début novembre, Katanga Mining – filiale de Glencore - avait annoncé l’interruption d’exportation de cobalt de sa mine de Kamoto, à cause de la présence d’uranium. Les autorités congolaises contestent cette décision.
Katanga Mining, filiale du géant suisse de négoce Glencore, avait annoncé le 6 novembre interrompre les exportations de cobalt en provenance de Kamoto, dans le sud-est du Congo. Dans le même temps, la société minière avait indiqué qu’elle allait construire une installation d’extraction de l’uranium du cobalt, pour un investissement de 25 millions de dollars (22 millions d’euros) et qui devrait être achevée mi-2019. Pour rappel, la mine de Kamoto est exploitée par Copper Company (KCC), détenue à 75% par Katanga Mining et à 25% par Gécamines.
Cette décision, qualifiée d’unilatérale, n’a pas du tout l’air de plaire aux autorités congolaises, ni à la Gécamines. Martin Kabwelulu, ministre des Mines, considère pour le moment cette nouvelle installation d'extraction de l'uranium comme non nécessaire.
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.
VOS INDICES
source