Manitou se sépare des intérimaires et poursuit sa réorganisation
Le constructeur de chariots élévateurs ajuste ses effectifs salariés à Ancenis (Loire-Atlantique), siège et principale usine du groupe, en raison du ralentissement de son activité dans plusieurs zones géographiques.
Manitou ne comptera bientôt plus qu’une vingtaine d’intérimaires à Ancenis (Loire-Atlantique) contre plus de 150 au plus haut de l’année sur le site (1 480 salariés en CDI). Cette baisse des effectifs temporaires traduit un recul de l’activité du constructeur de chariots élévateurs dans une partie de l’Europe et le "manque de visibilité dans la zone Russie/Ukraine", une situation qui contraste avec celle de sa division américaine (800 salariés) "compact equipment", ex Gehl, où les trois usines (Waco, Yanktown et Madison) peinent même à recruter du personnel. A Ancenis, la plupart des équipes de la production ont arrêté les 2x8 pour revenir en journée normale.
Réorganisation et relocalisation de production
En parallèle, le groupe poursuit sa réorganisation en filialisant la fabrication des chariots électriques destinés au magasinage (transpalettes, gerbeurs) à Beaupréau. Rapatriée dans l’usine du Maine-et-Loire (130 salariés) en 2011 suite à la fermeture du site de Saint-Ouen (Seine- Saint-Denis), cette activité sera hébergée dans les anciens locaux de la filiale Bénotec, restés inoccupés.
L’opération concernera au total une trentaine d’opérateurs. En contrepartie, l’usine va récupérer une ligne de fabrication de chariots à mât tout terrain pour approvisionner le marché européen, une production qui avait été entièrement transférée en 2012 à Waco au Texas.
Manitou dont l'effectif est de 3 000 salariés a dévoilé pour le premier semestre de l’exercice 2014 un chiffre d’affaires de 642 millions d’euros, en hausse de 9 %, et un résultat net après impôt de 14,2 millions d'euros contre 1,1 million d'euros un an plus tôt.
Jacques Le Brigand
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