Le directeur général d'ADP répond aux critiques de l'Autorité environnementale sur son projet de taxis volants lors des JO de Paris 2024
Nuisances sonores, consommation d'énergie, sécurité, impact visuel... L’Autorité environnementale (AE) a publié un avis très critique vis-à-vis des vols de taxis volants, prévus lors des JO de Paris en 2024. Le projet, piloté par le groupe ADP, prévoit l’exploitation d'aéronefs électriques à décollage et atterrissage (ADAV, ou eVTOL en anglais) depuis cinq sites. Dans un entretien à L’Usine Nouvelle, Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP, précise les conséquences de ce document sur cette initiative.
L’Usine Nouvelle. - Avez-vous été surpris par la teneur du rapport de l’Autorité environnementale (AE), publié le 8 septembre, très critique sur l'expérimentation visant à utiliser des taxis volants durant les JO de Paris en 2024 ?
Edward Arkwright. - Nous n'avons pas été surpris par les sujets abordés [nuisances sonores, consommation d'énergie, sécurité, impact visuel, ndlr], mais davantage par des questions ne portant pas sur la seule expérimentation. La plupart des points soulevés par l'AE figuraient déjà dans sa décision relative à l'autorisation qu'avait demandée la RATP en septembre 2022 et qui avait donné lieu à de premières demandes de précisions. La RATP n’avait d’ailleurs pas pris la décision de réaliser une étude d'impact, ce que nous avons finalement décidé en décembre dernier de faire.
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