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Sanofi effectue un important emprunt obligataire de 3 milliards d'euros, pour améliorer le profil de sa dette. Ces fonds, affectés aux "besoins généraux du groupe", pourraient également lui permettre de financer une partie de l'accord mondial de licence de l'Afrezza, un traitement insulinique à inhaler, qu'il a signé en août avec l'entreprise américaine MannKind.
Sanofi a placé avec succès sur le marché obligataire un emprunt de 3 milliards d'euros. Objectif de cette grosse émission d'obligations, annoncée dans un communiqué le 4 septembre : améliorer le profil de sa dette, pour qu'elle lui coûte en moyenne moins cher. Bien noté par les agences de notation, le numéro un français de la pharmacie a bénéficié, pour réaliser son opération, de la confiance du monde de la finance.
Cette émission d'obligation est composée de trois tranches d'échéances différentes : 750 millions d'euros sont empruntés à taux variable et arrivent à échéance en 2018. 1 milliard d'euros, au taux fixe de 1,125%, atteindront leur échéance en 2022. Et 1,25 milliard, au taux fixe de 1,75%, dont l'échéance prévue est 2026, détaille le communiqué.
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Décembre 2022
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Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
Pas de rachats d'entreprises
"Sanofi affectera le produit net de l'émission de ces obligations aux besoins généraux du groupe", déclare la firme. Elle pourra notamment rembourser grâce à cette somme une partie de ses emprunts actuels.
Ces trois milliards d'euros ne devraient pas être utilisés par Sanofi pour racheter des entreprises, si l'on en croit Chris Viehbacher, son directeur général. Dans une interview accordée au Figaro et publiée le 31 juillet, il assurait : "Nous ne nous sentons pas sous pression pour bouger." La société n'est pas pressée de participer à la vague de fusions-acquisitions qui a lieu actuellement dans le secteur pharmaceutique, notamment car les valorisations des compagnies sont très élevées.
Insuline à inhaler
Mais cet emprunt pourrait éventuellement lui permettre de financer une partie de l'accord de licence international qu'il a signé au mois d'août avec la biotech américaine MannKind. En vertu de ce partenariat, Sanofi peut commercialiser le traitement d'insuline à inhaler Afrezza, fabriqué par son coéquipier californien. Il permettra aux diabétiques de ne plus avoir besoin de se faire une piqure tous les jours pour prendre leur traitement.
Sanofi doit effectuer un paiement initial de 150 millions de dollars en vertu de ce contrat. A cette somme pourront s'ajouter jusqu'à 775 millions de dollars. Ce second versement dépend de la réalisation d'"objectifs particuliers en termes de développement, de réglementation et de seuils de vente." Il pourrait être en partie financé par l'emprunt obligataire que vient de lancer la société.
Lélia de Matharel
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