Maersk remet en cause une alliance avec Hyundai Merchant
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\ 12h25
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Ce dernier, très endetté, a toutefois dit de son côté que les négociations pour rejoindre l'alliance se poursuivaient, ajoutant qu'il ferait état du résultat de ces pourparlers dès qu'ils seraient terminés.
Rejoindre une alliance qui réunit les principaux acteurs mondiaux du transport maritime était l'une des préconditions fixées dans un accord de restructuration conclu en mai entre Hyundai Merchant Marine et ses créanciers.
Si les discussions n'aboutissent pas avec 2M, cela lèvera de sérieuses questions sur l'avenir de Hyundai Merchant Marine, devenu le premier transporteur sud-coréen après la faillite cet été de Hanjin Shipping.
Maersk Line, qui fait partie du groupe danois A.P Moller-Maersk, et l'italo-suisse Mediterranean Shipping Co (MSC) discutent depuis juillet avec Hyundai de son adhésion à l'alliance 2M.
"Les parties ont discuté de la possibilité de voir Hyundai Merchant Marine rejoindre 2M en tant que partenaire opérationnel et ont maintenant décidé d'examiner d'autres possibilités de coopération", a déclaré Michael Storgaard, porte-parole de Maersk Line.
Le titre Hyundai Merchant a terminé sur une baisse de 5,86% à la Bourse de Séoul, ce qui porte son recul depuis le début de l'année à 76,1% après déjà -56,1% en 2015.
(Jacob Gronholt-Pedersen et Joyce Lee, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Joanny)
