Macron giflé: Son agresseur, Damien Tarel, est un homme "un peu perdu"
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\ 10h15
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L'homme de 28 ans, identifié sous le nom de Damien Tarel, a été arrêté par la gendarmerie, ainsi qu'un autre homme présent à ses côtés au moment de l'incident.
Tous deux sont actuellement en garde à vue à Romans-sur-Isère, dans la Drôme, selon une source proche de l'enquête.
Ils sont entendus pour des faits de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, a précisé mardi le procureur de Valence, Alex Perrin.
Les faits qui sont reprochés à l'agresseur présumé sont passibles de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Damien Tarel semble être un homme "un peu perdu, un peu geek, un peu joueur", a confié à Reuters une source au fait du dossier.
L'homme préside une association d'arts martiaux historiques européens, à Saint-Vallier, un petit village de 4.000 habitants, situé dans la Drôme, dont il est originaire, selon cette source.
Dans un communiqué, la Fédération française des arts martiaux historiques européens (FFAMHE) assure qu'il n'a jamais été membre de la fédération, et que son association n'y est pas affiliée.
"Nous ne le connaissons pas, il ne s'est jamais acquitté d'une quelconque cotisation", souligne Jean Charles Ize, responsable de la FFAMHE en région PACA.
"Mais pour participer aux compétitions, il ne faut pas nécessairement être adhérent car nous sommes une fédération assez jeune. Et n'importe qui peut utiliser le AMHE pour monter son club. C'est un terme générique", explique-t-il.
Dans un message publié sur Facebook, le maire de Saint-Vallier, Pierre Jouvet, s'est dit "profondément choqué" par les événements.
"Saint-Vallier est une ville ouverte, dynamique, pleine de vie et de projets, dont j'ai l'honneur d'être maire. Ces actes ne correspondent ni à notre quotidien ni à notre état d'esprit. Ils sont contraires aux valeurs de notre ville", écrit-il.
La mairie de Saint-Vallier a confirmé à Reuters que les deux personnes interpellées n'avaient jamais posé de problème dans la commune. L'association d'arts martiaux de Damien Tarel "était une association qui participait aux animations de la ville comme toutes les associations", explique une porte-parole.
(Tangi Salaün, Caroline Pailliez et Hayat Gazzane, édité par Blandine Hénault)