Luc Oursel réaffirme la volonté d’Areva de rester au Niger
Devant des journalistes à Madrid, Luc Oursel a affirmé qu’Areva ne changerait pas sa stratégie en Afrique malgré l’attentat-suicide qui a visé une mine du groupe située au Niger.
"Si j'ai quelque chose à dire après cette attaque scandaleuse, c'est que nous allons rester au Niger", a fermement affirmé Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, ce mardi 28 mai. La semaine dernière, une mine d’uranium située à Arlit, au nord du Niger, a été la cible d’un attentat-suicide. "Si nous quittons le Niger, alors nous aurons fait exactement ce qu'ils voulaient", a-t-il assuré, faisant référence aux commanditaires de l'attentat.
Quant à savoir si cet événement allait inciter le nucléariste à revoir sa stratégie en Afrique, il a fermement nié, précisant toutefois "nous sommes évidemment très tristes de la mort d'un de nos employés, nous condamnons" cet attentat.
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"Je suis allé au Niger la semaine dernière pour montrer notre détermination à rester" dans ce pays, car "nous savons notre responsabilité en termes de développement économique, en termes d'emplois", a insisté le patron d'Areva. En effet, le français est le deuxième producteur mondial d'uranium grâce notamment à ses mines nigériennes.
L'attaque à la voiture piégée, revendiquée par les islamistes du Mujao et le groupe Les Signataires par le sang du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, a fait un mort et 14 blessés, tous nigériens, parmi les employés d'Areva. Deux kamikazes ont été tués et 49 membres des forces de sécurité blessés, selon le bilan nigérien.
Astrid Gouzik
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