Louis Gallois : "II n'y a pas de compétitivité sans numérique"
Aux Assises du numérique 2012, Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, reconnaît enfin le numérique comme une priorité des investissements d'avenir et un facteur majeur de la productivité de l'industrie.
Dans le rapport Gallois, le numérique n'est cité que cinq fois (dont trois fois entre parenthèse). Autant dire, quasiment pas. Pourtant, aux Assises du numériques 2012, après avoir dressé son alarmant constat sur l'industrie et la compétitivité de la France, Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, a bien présenté le numérique comme une priorité pour la reconquête de la compétitivité : "C'est une clé pour l’industrie française et pour le développement du pays. On le sait bien", a-t-il même lancé.
Mais la France ne l'a pas compris. "La diffusion du numérique est insuffisante dans l'appareil de formation. Il y a aussi une pénétration insuffisante du numérique dans l'industrie. Cela nuit à la productivité globale des acteurs de l'industrie."
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Vers des prêts numériques
Avec les investissements d'avenir, Louis Gallois compte bien changer la donne. "Le numérique est une priorité. Mais il faut d'abord faire croître les usages. Il faut diffuser le numérique dans les entreprises. A ce sujet, on est en train de réfléchir à créer des prêt numériques pour les PME sur le modèle des prêts verts, pour booster l'introduction du numérique autant dans les processus de production, que dans les produits".
Pour le très haut débit, "notre apport est supérieur au milliard, mais on sait que ce plan doit associer les opérateurs privés et les collectivités territoriales. Au total, un plan de 35 milliards d’euros, mais on veut progressivement organiser la montée en débit pour les hôpitaux, les écoles, les cliniques, les entreprises et, ensuite, les particuliers", a annoncé Louis Gallois.
Enfin, fini le saupoudrage en dix-neuf domaines d'aides à la R&D. Le programme d'investissements d'avenir devrait redéployer ses efforts d'aide vers quatre technologies : cloud, calcul intensif, cybersécurité et embarqué. Enfin, ce qui reste à distribuer.
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