Les valeurs à suivre à la mi-séance à la Bourse de Paris le 05/12/2013
PARIS (Reuters) - Les valeurs à suivre jeudi à la Bourse de Paris, qui évolue en légère baisse à la mi-séance, les investisseurs se montrant prudents avant les décisions de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE) et de la Banque centrale européenne (BCE) ainsi que la publication vendredi des chiffres sur l'emploi américain.
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\ 12h42
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A 12h08, l'indice CAC 40 cède 0,12% à 4.143,59 points.
* De nombreuses VALEURS CYCLIQUES sont orientées à la baisse avant les décisions de la BoE et de la BCE dans un climat d'incertitudes nourrit par la crainte de voir la Réserve fédérale américaine commencer à réduire le montant de son programme de rachats d'actifs plus tôt que souhaité par les investisseurs.
VINCI cède 1,31%, SAINT-GOBAIN 1,12%, LEGRAND 0,99%, CAPGEMINI 0,93% et STMICROELECTRONICS 0,88%, plus fortes baisses du CAC 40. L'indice Stoxx du secteur technologique européen lâche 0,56% et celui de la construction 0,3%.
* PSA se replie de 1,36%. Les équipementiers automobiles ont contesté devant les autorités de la concurrence les conditions générales d'achat de la co-entreprise entre PSA et General Motor constituée dans le cadre de l'alliance des deux groupes en 2012, selon le journal Les Echos.
* En revanche, PUBLICIS (+1,87%) occupe la tête des hausses du CAC 40. JPMorgan estime que le groupe est au centre de la révolution digitale, qui a lieu dans le secteur de la publicité et qui transforme l'économie mondiale, et souligne que la nouvelle entité issue la fusion avec Omnicom devrait afficher la bonne taille pour développer des partenariats intéressants.
* ORANGE s'octroie 1,8%, des analystes jugeant exagérée la réaction du marché à l'offre 4G à prix cassés de Free, filiale d'ILIAD (-4,26%), plus forte baisse du SBF 120) d'autant plus que le gouvernement a une nouvelle fois adressé une mise en garde à Free, jugeant que son offre pourrait nuire à l'investissement dans le secteur.
* Dans l'attente des annonces de la BCE et de la BoE, Les BANQUES reprennent quelques couleurs après leur recul de la veille liée à l'amende de 1,712 milliard d'euros infligée par la Commission européenne à six banques pour entente illicite sur les taux d'intérêt.
Par ailleurs, Morgan Stanley estime dans une note sectorielle que 2014 devrait constituer une année charnière pour le secteur en Europe sur le plan notamment des restructurations.
BNP PARIBAS, qui a racheté BGZ, la division polonaise de Rabobank, pour un montant de 4,2 milliards de zlotys (un milliard d'euros), prend 0,44%.
SOCIETE GENERALE avance de 0,38% et CREDIT AGRICOLE 0,04%. L'indice Stoxx du secteur bancaire de la zone euro s'adjuge 0,2%.
* NEXANS (+4,73% à 34,11 euros) est en tête des hausses du SBF 120, la valeur testant sa moyenne mobile à 50 jours, à 34,05 euros, après un rebond sur un support technique situé vers 32 euros.
* TF1 grimpe de 3,3%, Morgan Stanley, qui a relevé ses prévisions de résultats et son objectif de cours pour la valeur, se montrant confiant pour l'avenir du groupe de médias.
* RÉMY COINTREAU (+2,65% dans des volumes représentant 1,7 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois) réagit favorablement à l'annonce, la veille, par le groupe de spiritueux d'un nouveau programme de rachat d'actions.
* DASSAULT SYSTEMES (+1,22%) a annoncé l'acquisition de l'allemand Realtime Technology AG, éditeur de logiciels de visualisation 3D à usage professionnel, afin d'enrichir son offre dans ce domaine.
* WENDEL (+0,68%) a annoncé que le groupe Materis, dont il détient 75%, était entré en négociations exclusives avec la société de capital-investissement Astorg en vue de lui céder le fabricant d'aluminates de calcium Kerneos pour 610 millions d'euros.
* BIOALLIANCE PHARMA (+4,25%) a reçu l'autorisation de mener son étude clinique dans le cadre du développement de son traitement du cancer primitif du foie aux Etats-Unis et en Allemagne.
* PIERRE & VACANCES CENTER PARCS (+3,19%) a renoué avec un bénéfice opérationnel au cours de l'exercice 2012-2013 à la faveur d'une réduction des pertes de ses activités touristiques et d'une augmentation des profits liés au développement immobilier.
Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot