[Les usines françaises du père Noël] Bioviva place l’environnement au cœur de sa démarche
Les enfants, et les plus grands, pourront bientôt ouvrir leurs cadeaux entreposés au pied du sapin : l’occasion de découvrir, ou redécouvrir, des entreprises françaises participant au développement du secteur du jouet. Bioviva, qui a fêté ses 20 ans cette année, souhaite se développer à l’international dans les années à venir.
Mis à jour
03 janvier 2017
Ingénieur agronome de formation, fondu de nature et d’environnement, Jean-Thierry Winstel, le fondateur de Bioviva, s'est toujours intéressé aux questions environnementales. S’il existe déjà des parcs et des réserves naturelles pour protéger l’environnement, Jean-Thierry Winstel souhaitait sensibiliser plus durablement le grand public sur ces questions. C’est pourquoi il a eu l’idée de créer un jeu de société : Bioviva. "Pour lire un livre on est seul alors qu’un jeu de société c’est convivial, ça amène à l’échange et au respect", explique-t-il.
"Bioviva remporte un succès fulgurant dès sa sortie que ce soit en France, aux Etats-Unis ou au Canada", précise Jean-Thierry Winstel. Sa société Bioviva, fondée en 1996, compte aujourd’hui 17 salariés alors qu’elle en avait seulement trois il y a quatre ans. Et le succès des débuts se poursuit aujourd’hui encore puisque cette année son chiffre d’affaires a augmenté de 60% !
Le créateur de Bioviva décrit son entreprise comme étant un "pionnier cohérent dans sa démarche". En effet, Bioviva souhaite mettre en avant le respect du monde vivant que ce soit dans le fonctionnement de ses jeux de société ou dans leur fabrication qui est française et respectueuse de l’environnement. C’est l’entreprise Graphot, située dans la Drôme, qui fabrique tous les jeux Bioviva.
Bioviva bientôt à l’assaut du marché chinois ?
Actuellement, la société exporte 20% de sa production. Ce développement à l’international est facilité par le fait que "les jeux de société véhiculent des valeurs universelles", explique Jean-Thierry Winstel. Dernièrement la société a conclu un partenariat avec Disney ce qui facilitera sans doute sa volonté de se développer encore plus à l’international. Toutefois, ce qui intéresse tout particulièrement Jean-Thierry Winstel c’est de partir à l’assaut du mastodonte chinois.
Le coût de production en Asie, et notamment en Chine, étant beaucoup plus faible qu’en France, un tel souhait paraît démesuré. Mais Bioviva, à force de réflexions, a réussi à créer des jeux de société de qualité tout en restant à des prix compétitifs, voir même inférieurs à certaines productions asiatiques.
Réussir à s’implanter en Chine serait donc une belle réussite pour Jean-Thierry Winstel qui explique vouloir, en 2017, croître encore de 50%. De belles ambitions pour cette société qui a fêté ses 20 ans cette année.
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