Les trois défauts majeurs du Chips Act européen selon un observateur chevronné
Dans un podcast publié sur le site Ojo-Yoshida, un observateur chevronné des semi-conducteurs se montre critique vis-à-vis de l’European Chips Act, le projet de règlement européen dans les puces. Il y pointe trois problèmes majeurs, symptomatiques selon lui de la bureaucratie bruxelloise, qui font que les objectifs affichés ont peu de chances d’être atteints.
Le projet de règlement européen dans les puces, le fameux European Chips Act présenté le 8 février 2022 par la Commission européenne, continue de susciter des réactions contradictoires. Alors qu’un expert du Boston Consulting Group salut cette initiative comme un tournant majeur de politique industrielle, l’éditorialiste britannique Peter Clarke, analyste chevronné de l’industrie des semi-conducteurs depuis plus de 30 ans, se montre critique. Dans un podcast publié sur le site Ojo-Yoshida, il se montre pour le moins sceptique sur les chances de succès de ce plan de 43 milliards d’euros.
«Je suis généralement favorable aux tentatives en Europe pour stimuler le développement de la capacité nationale de fabrication de semi-conducteurs, concède-t-il. Mais j'ai aussi été un observateur de la bureaucratie bruxelloise pendant de nombreuses décennies et j'ai été témoin de la façon dont les dépenses se confondent souvent avec le progrès et deviennent du gaspillage.»
L'Europe part de zéro dans les technos avancées
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