Les supercalculateurs établissent de nouveaux records
Au dernier Top 500 des ordinateurs les plus puissants du monde, Cray passe en tête devant IBM, qui place tout de même 3 machines parmi les 5 premières.
C’est un rituel : deux fois par an, les ordinateurs les plus puissants dans le monde confrontent leurs performances sur un calcul test (Linpack). Cette fois, le vainqueur est Titan, un ordinateur Cray installé à l’Oak Ridge National Laboratory (Etats-Unis), qui a réalisé 17,59 petaflops (millions de milliards d’opérations par seconde). C’est la quarantième édition du Top 500, établi par des universités américaines et allemandes. Lors de la première édition, en juin 1993, le record était détenu par un ordinateur Thinking Machines qui affichait 59,7 Gflops, soit une puissance 280.000 fois inférieure à celle de Titan. Le CM-5 de Thinking Machines faisait tourner 1024 processeurs. Titan, lui, en contient 560.640…
Mais il ne détient pas le record en la matière, car le n°2 du classement de novembre 2012, un ordinateur BlueGene/Q d’IBM, installé au Lawrence Livermore National Laboratory, contient plus d’un million et demi de cœurs de processeurs. Deux autres BlueGene/Q se classent n°4 et n°5, tandis que la quatrième place est détenue par un K Computer de Fujitsu (installé au Japon).
Les places sont chères et changent vite au Top500 des superordinateurs : en novembre 2010, un ordinateur chinois, Tianhe-1A, avait fait une arrivée remarquée en tête avec une puissance de 2,57 petaflops. Au dernier classement, Tianhe-1A se retrouve en huitième position. 23 machines dans le monde dépassent désormais le petaflops, quatre ans et demi après le premier ordinateur "petaflopique", le Roadrunner d’IBM.
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