Les sous-traitants français face aux déboires du Boeing 737 MAX
Réduction des cadences de production, date de remise en vol inconnue… Depuis plusieurs mois, les fournisseurs du Boeing 737 MAX naviguent à vue. Y compris parmi la filière française.
Ils n’avaient pas besoin de ça. Marasme persistant du côté des hélicoptères et des avions d’affaires, coup d’arrêt prochain de l’A380… Alors que les monocouloirs des grands avionneurs constituent les deux moteurs principaux de toute l’industrie aéronautique en matière de volume de production, l’immobilisation au sol depuis la mi-mars du Boeing 737 MAX constitue pour les fournisseurs un nouveau coup dur à absorber. Et alors que les hypothèses de retour à la normale s’étalent de la fin de l’année – pour les plus optimistes, Boeing en tête – et le début d’année prochaine pour les autres, les sous-traitants français commencent à trouver le temps long.
Depuis le mois d’avril, l’avionneur américain a baissé les cadences de production de son monocouloir impliqué dans deux crashs ayant entraîné la mort de 346 personnes de 52 à 42 appareils par mois. Et le calendrier initial prévoyait en juin une accélération, avec 57 appareils par mois. Une situation qui concerne officiellement en France une trentaine de sous-traitants à des degrés divers suivant leur implication dans le programme 737 MAX, tels que
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