En 2010, un nombre plus important de salariés ont subi une réorganisation de leur travail ou un changement professionnel important. Ainsi, 25 % d’entre eux ont vécu une restructuration de leur service ou entreprise, contre 20 % en 2009. 17 % ont dû faire face à un changement professionnel important contre 15 % l’an dernier. Et pourtant, le moral se porte mieux : ils ne sont que 18 % cette année à déclarer subir une pression psychologique, en d’autres termes à être stressés. Ils étaient 22 % dans ce cas l’an dernier. 69 % déclarent que leur travail est nerveusement fatiguant, contre 72 % en 2009, et 72 % qu’il leur impose de travailler très vite (75 % en 2009).
Le groupe de protection sociale Malakoff Médéric explique les résultats de son enquête annuelle sur l’état de santé des salariés ainsi : « les mutations annoncées l’an dernier ont généré du stress mais, une fois celles-ci effectuées, la tension s’est allégée. » Moins stressés qu’en 2009, mais plus fatigués. 64 % des salariés interrogés ont dit sentir une fatigue au cours des 2 dernières semaines, contre 60 % en 2009. Toutes les catégories professionnelles ne subissent pas de façon homogène la pression, le stress ou les réorganisations. Et c’est le 3 e enseignement de l’étude : les ouvriers sont plus sereins que les cadres.
Les ouvriers se font moins de bilE
33 % des cadres ont connu une mutation de leur environnement professionnel, un nombre en hausse de 3 point par rapport à l’an dernier. Ils se plaignent d’une perte globale d’efficacité puisque 35 % d’entre eux seulement s’estiment très efficaces dans leur travail, contre 42 % en 2009. Conséquences de ces perturbations : leur niveau de fatigue a grimpé de 9 points en un an pour atteindre 60 %, et leur santé se dégrade (23 % la déclarent moyenne contre 19 % en 2009). Les ouvriers se font moins de bile. Leur environnement professionnel a aussi été impacté par la crise. 20 % des ouvriers rapportent des restructurations (16 % en 2009). Malgré cela, ils sont désormais une majorité à avoir confiance dans leur situation financière (51% contre 46 % en 2009), à se sentir plus heureux (62 %, + 5 points) et moins isolés (46 %, - 6 points). Toutefois, l’ombre au tableau : leur travail n’est pas très enrichissant. 53 % (contre 58 % en 2009) jugent que leur travail leur permet d’apprendre des choses nouvelles. Et 71 % rapportent une moindre prise d’initiative qu’auparavant.
Lucile Chevalier
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