Les salariés des raffineries françaises de Total en grève
Les salariés d'une majorité de raffineries françaises de Total sont en grève, à l'appel de la CGT, pour réclamer des hausses de salaires.
Des salariés des raffineries françaises de Total ont entamé un mouvement de grève le vendredi 13 décembre, jour de l'ouverture de négociations salariales, à l'appel de la CGT. Le syndicat FO s'est depuis rallié au mouvement. Ils réclament des augmentations de salaire "générales de haut niveau". "Avec des augmentations garanties comprises entre 1,2 et 1,5%, la direction se moque ouvertement des salariés qui sont les vrais créateurs de richesses", juge la CGT dans un communiqué. "Les résultats mirobolants du groupe, qui sont régulièrement supérieurs à 10 milliards d’euros, la rentabilité qui progresse d’année en année, ce sont les salariés qui doivent en profiter".
3,5% d'augmentation globale selon total
Les salariés des raffineries de Donges, Normandie, Grandpuits, La Mède, de l’usine Total Fluides d’Oudalles, de l’établissement des Flandres sont en grève depuis le 13 décembre au matin, selon la CGT. Ils ont été rejoints ce 16 décembre par ceux de l’usine Total Pétrochemicals de Gonfreville et de la raffinerie de Feyzin. La production de ces sites sera fortement perturbée dans les prochains jours. La CGT indique que 75% à 100% des salariés de la branche production sont en grève. La direction de Total estime de son côté à 20% le taux de grévistes "pour la population globale" des salariés de Total en France.
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La direction du groupe pétrolier parle d'une enveloppe globale d’augmentation de 3,5% . L’augmentation générale est bien de 1,5%,mais il faut y ajouter une augmentation individuelle de 1,2% et une hausse de 0,8% liée à l’ancienneté, a-t-elle fait remarquer à l'AFP.
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