Les salariés de Goss devront patienter jusqu'au 24 juillet
Le tribunal de commerce de Compiègne (Oise) n'a toujours pas statué sur la reprise du fabricant de rotatives. La décision est désormais attendue le 24 juillet pour les sites de Montataire et de Nantes (Loire-Atlantique).
L'interminable feuilleton de la reprise de Goss France se poursuit. Le tribunal de commerce de Compiègne (Oise) a prévu, selon les syndicats, une sixième audience, le 24 juillet, pour examiner la reprise de l'entreprise, spécialisée dans la fabrication de rotatives d'imprimerie.
Le groupe américain Goss, lui-même détenu par le chinois Shanghai Electric, entend réaliser cette acquisition par une société de droit néerlandais, créée pour l'occasion.
L'entité française est en redressement judiciaire depuis le 3 avril. Le projet de reprise implique la fermeture de l'usine d'assemblage de Montataire, dans l'Oise qui compte 320 salariés, pour ne conserver en France qu'une activité de service après-vente et de bureau d'études.
Sur un total de 430 salariés, Goss ne maintiendrait que 104 emplois immédiatement et 19 par la suite. Goss aurait l'obligation de relocaliser les équipes maintenues dans un rayon de 7 kilomètres autour de Nantes (Loire-Atlantique) et de 40 kilomètres autour de Montataire.
Le problème qui se pose est que, selon la loi française, un groupe ne peut pas acheter sa propre entité, sauf en ayant une requête du ministère public. Goss international corporation demande au tribunal de passer outre cette absence de requête.
Emmanuel Guimard
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