Les problèmes d’horloge alarmants des satellites Galileo
Selon La Tribune, le nombre d’horloges atomiques défaillantes embarquées par les satellites Galileo en orbite a doublé par rapport à janvier dernier. Une contagion inexpliquée. Le problème serait sous contrôle du fait de la redondance des équipements, selon l’agence spatiale européenne.
Dans un article mis en ligne ce lundi 3 juillet, le site du journal La Tribune estime qu’une vingtaine d’horloges atomiques embarquées par les satellites Galileo en orbite serait défaillante, sur un total de 72. Dix d’entre elles seraient même hors service. Or ces pièces de haute technologie ultra sensibles, sont essentielles pour la précision du service de positionnement.
La constellation Galileo compte actuellement 18 satellites en orbite. Ils doivent permettre à l’Europe de s’affranchir du GPS américain en offrant des services de géolocalisation. L’agence spatiale européenne avait déjà reconnu ce problème en janvier dernier sans pouvoir fournir d’explication.
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A qui la faute?
A l’époque, seulement neuf horloges étaient défaillantes. La progression de ces anomalies est alarmante car là encore, aucune explication n’est avancée. Par chance, ces dix horloges hors services n'impliquent pas pour autant que dix satellites soient perdus pour la constellation. En effet, chaque satellite embarque pour des raisons de sécurité quatre horloges atomiques, de deux types différents.
"Tous les satellites dont les horloges sont touchées par cette épidémie sont fonctionnels", a-t-on assuré à la Tribune. A qui la faute ? Au fabricant français des horloges Orolia basé en région parisienne ou au fabricant des satellites, l’allemand OHB qui a été préféré à la filiale spatiale groupe Airbus? La question reste pour l’instant sans réponse. L’erreur peut être liée à un défaut de conception des horloges atomiques ou être la conséquence d’une mauvaise intégration de ces équipements avec le satellite lui-même.
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