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Le CES 2013 marquera l'avènement des appareils connectés
Les objets connectés sont-ils l’avenir de l’industrie française ?
La France a un atout à jouer avec les objets connectés : Quelques pépites leader, une nouvelle génération de designers et un tissu industriel adaptés. Reste à y croire et à donner l’impulsion.
N’est-ce qu’un épiphénomène ? Après Withings en 2011, 2012 (et encore en 2013), Invoxia en 2012, deux nouvelles start-up françaises vont être primées au Consumer electronic show (CES) 2013, la grand-messe mondiale de l’électronique grand public de Las Vegas (8 au 11 janvier). La première, Sculpteo, permet de fabriquer à la demande des objets à partir d’une simple photo (ou presque). La seconde, Netatmo, va recevoir pas moins de trois prix dans les catégories "équipements de la maison", "technologies pour un monde meilleur" et "forme et santé" pour sa station météo de maison connectée… à un iPhone. Même Parrot, qui avait fait sensation en présentant son AR Drone au CES en 2010, n’avait pas eu cet honneur. Pourtant, ce spécialiste du bluetooth (700 personnes) vend des millions de kits main libre notamment à des constructeurs automobiles étrangers.
Certes, derrière Withings et ses outils de santé connectés (smart babyphone, balance, tensiomètre, etc.), Invoxia et son téléphone iPhone de bureau, Netatmo et Sculpteo se trouvent les deux mêmes hommes, Frédéric Potter et Eric Carreel. Ils ont compris l’importance du design pour créer des nouveaux objets correspondants à de nouveaux usages dans deux domaines clé de nos sociétés : la santé et l’environnement. Et ils font école. Comme Jean-Christophe Coevet, directeur de Texio, qui a d’emblée fait appel à un designer (Agence Plllus) pour développer une gamme innovante de capteur de sécurité connecté, Texio Protection. Mais à la différence de ses aînés, lui, veut fabriquer en France.
Avec une électronique made in France
Et c’est possible. On trouve en France des designers numériques, passionnés d’interface homme machine, qui ont compris l’importance de partir de l’usage. Avec une "French touch". De plus, des industriels comme STMicroelectronics fabriquent une partie des composants nécessaires à ces outils connectés. Certains sous-traitants électroniques, comme Eolane, ou SteelFlash, maîtrisent des process qui permettent d’assembler en France ces objets connectés, comme l’a testé le fabricant de la tablette de cuisine Qooq. Sans parler d’une industrie de la plasturgie toujours plus innovante.
Et les pépites qui ont décidé de surfer sur ces sujets sont nombreuses, comme devrait le découvrir Tariq Krim, mandaté par la ministre Fleur Pellerin justement pour cartographier les talents et les filières présentes en France. Afin que l’État puisse aider ces domaines à devenir une industrie rentable et reconnue par son écosystème et qu’elle puisse se développer aussi dans son pays.
Car on ne peut que se réjouir que parmi les objets connectables à l’iPhone les 10 plus vendus sur l’Appstore 4 soient français. Que l’on trouve des balances connectées Withings dans toutes les boutiques high-tech des aéroports. Mais, comme le regrette un autre lauréat français du CES, Sculpteo, il est dommage qu’il soit plus facile de vendre une innovation aux États-Unis, qu’en France…
Toutes les start-up tricolores se plaignent du manque d’audace des acheteurs hexagonaux. La dernière étude du cabinet AgileBayer sur les achats le confirme. À défaut, on attend avec impatience que le gouvernement agite le levier de la commande publique… pour donner l’exemple. D’autant que les objets connectés… c’est des économies d’énergie, des réductions de coût de santé… et peut-être même quelques emplois.
Aurélie Barbaux
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