[Vidéo] Les taxis volants SeaBubbles surferont sur la Seine en avril
Les navettes fluviales volantes SeaBubbles devraient être testées sur la Seine mi-avril. La limitation de vitesse, dernier obstacle technique, sera adaptée le temps d’une expérimentation. Le projet de la start-up française a déjà été expérimenté sur le Lac Léman.
Mis à jour
10 avril 2018
Les obstacles à l’arrivée des navettes fluviales volantes de SeaBubbles dans Paris sont sur le point de tomber. Les habitants de la Capitale devraient voir glisser sur la Seine ces prototypes de taxis fluviaux en avril. Ils devraient en effet évoluer sur la Seine ce mois-ci pour une cession d'homologation de cinq semaines.
Le projet de la start-up française d'Alain Thébault a déjà été expérimenté le mois dernier en Suisse, sur le Lac Léman, donnant lieu à des vidéos. Les engins, dont le prix n'a pas encore été révélé, seraient désormais dotés de commandes de vol électriques de type Airbus.
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Les premiers indices pour une concrétisation de ce projet fou dans l'Hexagone étaient apparus sur Twitter vendredi 24 novembre.
Anne Hidalgo avait révélé sur le réseau social qu’une réunion à l’initiative d’Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, s’était tenue dans la journée avec "tous les acteurs concernés". La maire de Paris avait indiqué qu'"un travail collectif s’engage pour que les Sea Bubbles soient expérimentées à Paris en 2018".
Tous les acteurs concernés se sont réunis aujourd'hui à l'initiative d'@Elisabeth_Borne. Après cette réunion constructive, un travail collectif s'engage pour que des #SeaBubbles soient expérimentées à #Paris en 2018 !
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 24 novembre 2017
Les parties prenantes de la discussion ont été identifiés dans un message d’Alain Thébault, co-fondateur et vice-président de SeaBubbles. Outre un membre du cabinet de la ministre, la maire et le dirigeant figuraient également les représentants de Voies navigables de France (VNF) et du Groupement d'intérêt économique Haropa qui réunit les ports de Paris, Rouen et Le Havre, qui ont leur mot à dire pour tout ce qui concerne la navigation sur la Seine. Dans son tweet le navigateur-entrepreneur les remercie "pour cette perspective historique : 30 km/h en SeaBubbles à Paris en 2018".
Merci @Anne_Hidalgo @Elisabeth_Borne @vnf_officiel @Haropaports pour cette perpective historique : 30km/h en @SeaBubbles à @Paris en 2018 ???????? pic.twitter.com/3xa0EmUNPa
— Alain Thébault (@Alain_Thebault) 24 novembre 2017
Son enthousiasme s’explique par le fait que la vitesse de navigation représente un obstacle technique majeur pour la start-up. Afin de pouvoir s’élever au-dessus de l’eau, grâce à leurs foils, les Sea Bubbles doivent atteindre la vitesse minimum de 18 km/h. Jusqu’à présent, la vitesse sur la Seine, dans Paris, était limitée à 12 km/h.
Une limitation qui a fait interrompre les tests
Malgré l’engagement d’Anne Hidalgo dès novembre 2015, SeaBubbles avait dû renoncer à poursuivre ses expérimentations dans la Capitale. En juin 2017, Alain Thébault avait même émis la possibilité de quitter la France "si cela devient trop compliqué". L’entrepreneur a par, la suite, joint le geste à la parole. La première expérimentation avec des utilisateurs réguliers n'a ainsi pas été réalisée sur les berges de de la Seine, mais sur celles du lac Léman à Genève (Suisse) le mois dernier.
Contacté par la rédaction de L'Usine Nouvelle, Alain Thébault indiquait fin 2017 avoir proposé une "solution raisonnable" avec un passage de la vitesse maximale de navigation, dans Paris, à 30 km/h. Selon lui, cette limitation correspond à la vitesse moyenne de circulation des automobiles sur les berges. L’augmentation ne serait effective que le temps d’une expérimentation. Pour le dirigeant, "il ne reste plus aucun obstacle" à l’arrivée des navettes fluviales dans la Capitale.
Il espérait réaliser ces essais avec plusieurs Sea Bubbles et embarque des voyageurs pour des trajets "à la demande". Le co-fondateur souhaiterait proposer à Valérie Pécresse, présidente de la région et du syndicat des transports Ile-de-France Mobilités, d’intégrer le service dans l’abonnement Navigo. Celui-ci regroupe l'ensemble de l'offre francilienne.
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