Les élus strasbourgeois mobilisés pour Clestra
Le fabricant de cloisons amovibles Clestra, en redressement judiciaire depuis novembre 2012, sera fixé sur son sort la semaine prochaine.
Ils se mobilisent pour éviter un "immense gâchis". Quatre élus socialistes de Strasbourg, le maire Roland Ries, le président de la communauté urbaine Jacques Bigot, le député Philippe Bies et la députée européenne Catherine Trautmann viennent d'écrire au ministre du Redressement productif pour l'alerter sur le cas de Clestra.
En redressement judiciaire depuis novembre 2012, le fabricant de cloisons amovibles pour bureaux et salles blanches implanté à Illkirch (Bas-Rhin) emploie encore 350 salariés, après avoir réduit son effectif d'un peu plus d'une centaine de postes.
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Une recapitalisation de 3 millions d'euros
L'entreprise attend un délibéré de la chambre commerciale du Tribunal de grande instance de Strasbourg, fixé au 25 juillet. Les élus redoutent la liquidation judiciaire. Pour l'éviter, écrivent-ils à Arnaud Montebourg, il faudrait "une recapitalisation d'un montant de 3 millions d'euros portée par un investisseur institutionnel comme le Fonds Stratégique d'Investissements (FSI)". Cette recapitalisation est nécessaire pour que Clestra puisse signer un contrat d'affacturage avec la banque CIC-Est et régler ses problèmes de compte-client, justifient les élus.
Des marchés nationaux et internationaux décrochés
"Clestra a récemment décroché des marchés nationaux et internationaux de grande envergure (l'aéroport d'Oman, le ministère de l'éducation du Koweït ou encore l'université de Doha, au Qatar), mais qui ne peuvent être honorés faute de compte-client", précisent-ils encore.
La CGT, qui rappelle que le FSI est déjà présent au capital de Clestra, estime que "l'Etat doit soutenir le leader mondial de fabrication de cloisons amovibles, une entreprise centenaire où les compétences et les savoir-faire sont reconnus".
Thomas Calinon
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