Les dirigeants d'Opel et les syndicats se mettent d'accord
Après plusieurs mois de tergiversations, les syndicats des employés d’Opel/Vauxhall et les dirigeants ce constructeur automobile ont signé un accord. Un accord qui est le préalable aux octrois d’aides publiques de la part du gouvernement fédéral comme de trois états régionaux concernés.
La direction d’Opel a maintenant les mains libres pour mettre en œuvre un plan drastique de compression des salaires. Les syndicats ont accepté que soient économisés 260 millions d’euros par an, jusqu’en 2014. Un recul de leur part, le couteau sous la gorge, puisqu’ils avaient publié une déclaration en février dernier dont l’un des points clefs était le suivant : « Les aides gouvernementales ne doivent pas être utilisées pour financer des fermetures et des licenciements secs».
En vérité, c’est une purge que va subir la filiale européenne de General Motors: suppression de 8.300 emplois sur les 50.000 salariés d’Opel en Europe, conformément aux exigences de GM pour continuer à injecter du sang frais - 11 milliards d’euros d’ici 2014 – dans ce grand corps automobile malade.
Maintenant, Opel attend les aides publiques promises par l’Europe. Le plus gros de ce tribu proviendra de l’Allemagne qui devrait débourser 1,5 milliard d’euros sous forme de garanties. Or, les choses pourraient prendre plus de temps que prévu, comme l’a sous-entendu le ministre de l’Economie, Rainer Brüderle, à la suite d’une réunion, le lundi 31 mai, des conseillers du fonds de secours allemand.
Au début de l’année, la survie d’Opel s’était avérée plus incertaine que jamais. Le ministère de l’Economie à Berlin avait douté de la viabilité du plan de restructuration mijoté par Opel et il s’était inquiété des pertes d’emploi envisagées.
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