Les craintes liées au coronavirus épargnent les exportations de blé
Les cours du blé tendre sont actuellement en repli, tout comme ceux du pétrole et ceux du fret maritime. Les exportations françaises sont, elles, au beau fixe : réévaluées à la hausse d’un mois sur l’autre, elles s’inscrivent dans une bonne campagne commerciale pour les producteurs européens.
Pour l’heure, la pandémie de coronavirus (Covid-19) a peu d’impact sur le commerce des céréales. En dépit de parités monétaires "un peu moins favorables aux exportations européennes", l’établissement public des produits de l’agriculture France AgriMer a révisé à la hausse, mercredi 11 mars, ses prévisions d’exportations de blé tendre français vers les pays tiers (hors Union européenne). En fin de campagne, le 30 juin prochain, elles atteindraient 12,7 millions de tonnes (Mt), en hausse de 100 000 tonnes par rapport aux prévisions de février 2020. Sur un an, la hausse atteindrait 31,4 %. En direction de l’Union européenne, les ventes ont été rehaussées de 55 000 tonnes, à près de 8,1 Mt (+ 9,6 % sur un an).
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