Tout le dossier Tout le dossier
-
Electronique - Informatique
[Les coulisses du cinéma] Comment les fabricants de matériel de cinéma jonglent entre reprise et pénuries
-
Electronique - Informatique
[Les coulisses du cinéma] Les Français pourront-ils un jour reconquérir l’industrie de la caméra?
-
Loisirs
[Les coulisses du cinéma] Sur les tournages de cinéma, la LED fait de l’ombre aux éclairages traditionnels
-
Loisirs
[Les coulisses du cinéma] A la découverte de la prise de son au cinéma avec DC Audiovisuel
-
Culture
[Les coulisses du cinéma] Visite au temple de la machinerie, chez le loueur français Transpagrip
[Les coulisses du cinéma] Comment les fabricants de matériel de cinéma jonglent entre reprise et pénuries
A l'occasion du festival de Cannes, L'Usine Nouvelle vous emmène dans les coulisses du cinéma, à la rencontre de ceux qui fabriquent le matériel indispensable aux tournages. Premier épisode: comment les fabricants de matériel de cinéma jonglent entre une reprise effrénée des tournages et une pénurie de composants.
Au festival de Cannes, ce sont les acteurs et réalisateurs qui montent les marches et crèvent l’écran. Mais sans les métiers de l’ombre fournissant le matériel de tournage, pas de magie possible. Or, celle-ci à un coût. Produit en petite série, le matériel de cinéma est si cher qu’il ne permet pas aux cinéastes d’en faire l’acquisition. Selon un rapport du CNC publié cette année, un film français coûtait en moyenne 4,7 millions d’euros (sur les 181 agréés en 2020) dont un euro sur dix alloué au matériel technique. La valeur du matériel loué avoisine le prix d’un appartement parisien, se situant entre 500 000 euros et un million d'euros.
Des tarifs qui pourraient encore grimper au regard de la conjoncture actuelle. Ce secteur méconnu des loueurs et fabricants de matériels, est en effet soumis à des pressions multiples: bataille des contenus avec l’irruption de nouveaux acteurs imposant leurs codes, plannings de tournage surchargés et… Pénuries.
L'inflation folle du prix des composants
A l’instar de l’industrie automobile, les fabricants de matériel de cinéma font face à une forte pénurie de composants, alors même que les tournages reprennent depuis le déconfinement d’avril 2021. Pépite française de la lumière pour le cinéma, K5600 est directement touchée. Une grande partie de son activité d’assemblage dépend de l’importation de composants chinois. "L’inflation que nous observons est démente, lâche Marc Galerme, gérant de K5600 à L’Usine Nouvelle. Un de nos confrères achète des composants dont les prix sont passés de 5 à 150 euros".
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.
SUR LE MÊME SUJET
PARCOURIR LE DOSSIER