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Les coopératives laitières souhaitent réviser la rémunération de leurs éleveurs
La Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) milite pour un paiement de ses associés ne dépendant plus uniquement des volumes de lait livrés aux coopératives.
Faire participer davantage les éleveurs à la stratégie de leurs coopératives. C’est en substance le souhait de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), dans la perspective de la fin des quotas laitiers en 2015. Parallèlement au mouvement de concentration qui agite le secteur depuis quelques mois (Sodiaal fusionne avec 3A, tandis que Agrial s’unit avec Eurial et Coralis), les coopératives entendent modifier progressivement les mécanismes de rémunération de leurs associés.
"Aujourd’hui, nous sommes concentrés sur le prix du lait payé mensuellement au producteur. Tout cela va changer. La rémunération de l’associé-coopérateur ne sera plus calculé seulement sur son volume de lait produit, mais on intègrera des compléments, sous forme de rémunération du capital social ou de dividendes en fin d’exercice", a expliqué le 30 janvier Carole Humbert, responsable des questions économiques à la FNCL.
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"De nouveaux outils sont dans les mains des coopératives aujourd’hui et de leurs conseils d’administration", poursuit Dominique Chargé, le président de la FNCL. Pour lui, "des systèmes de rémunération indexée sur le long terme ou en fonction des investissements ou performances économiques dans les exploitations vont dans le bon sens", citant l’exemple de sa coopérative Laïta, qui s’engage sur des volumes au-delà de 2015.
Pour des relations commerciales apaisées
Pour la FNCL, le bouleversement que vit actuellement le secteur laitier, lié à la fin des quotas, doit s’accompagner également d’une modification du rapport de force avec la grande distribution "pour des relations plus responsables". Un vœu déjà ancien du secteur industriel dans son ensemble et resté vain jusqu’à présent. La FNCL, qui vient de réaliser un film pédagogique, intitulé "Valeur et prix du lait : les dessous du système" espère que la loi de Consommation en cours d’adoption au Parlement permettra de changer les choses.
"Un des leviers de ce changement est législatif. L’autre repose sur notre faculté à nous affranchir des marchés intérieurs", a souligné Dominique Chargé, plaidant pour davantage d’exportations vers les pays émergents notamment. Dans ce domaine, la filière française semble en bonne voie. En témoignent les nombreux projets de construction de tours de séchage pour exporter de la poudre de lait vers l’Asie notamment.
Adrien Cahuzac
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