Les cinq chiffres qui montrent la bonne santé du marché éolien européen
Le cabinet FTI Research vient de publier la troisième édition de son étude sur le secteur mondiale de l’éolien. Sur la période 2017-2026, l’Europe, emmenée par l’Allemagne, la France et l’Angleterre, reste une valeur sûre. Le Vieux continent est même leader sur l’offshore.
Le cabinet FTI Research vient de mettre à jour, ce mardi 21 mars, son étude sur l’évolution du parc éolien mondial. Son périmètre s’étend de 2017 à 2026.Cette troisième édition souffle son vent d’indicateurs sur un secteur en plein développement. Si les chiffres ne dépeignent pas l’Europe comme le champion du secteur (rôle dévolu au continent asiatique), ils confirment son statut de solide moteur de croissance. A y regarder de plus près, sur l’offshore, le marché européen en est la turbine principale.
297 072 MW : C’est le nombre total de mégawatts que produira le parc éolien européen en 2026. La capacité des nouvelles installations entre 2017 et 2026 s’élèvera à 136 610 MW.
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22,1 % : C’est la part de l’Europe dans le développement de nouvelles capacités de production d’ici 2026. Le Vieux continent, deuxième, se place juste derrière l’Asie (52,4 %).
0,5% : C’est le taux de croissance moyen annuel du parc européen sur dix ans. L’indicateur est porté par l’accélération du déploiement éolien en France. Le pic devrait être atteint en 2020 avec une capacité de production additionnelle sur l’année de 2 500 MW. Au contraire, les prévisions à moyen terme au Royaume-Uni pèsent sur le taux. La construction d’équipements sur la période 2017-2021 devrait être un tiers plus faible que sur la période 2022-2026. Le phénomène s’explique par la sortie, de l’éolien terrestre de la politique incitative du gouvernement.
40 755 MW : C’est la capacité additionnelle que produira l’Allemagne entre 2017 et 2026. Le pays sera le troisième producteur mondial et le premier européen sur la période. A l’échelle du continent, la France sera deuxième (20 065 MW) et le Royaume-Uni troisième (14 050 MW).
59,8 % : C’est la part de l’Europe dans la production de capacité additionnelle d’électricité offshore dans le monde. Cela représente 47 660 MW. Le Royaume-Uni est le premier producteur mondial en 2016. La Chine devrait ravir la plus haute marche du podium sur la période 2017-2026. En fin de période, le Royaume-Uni restera, in fine, toujours leader en capacité de production cumulée avec 16 052 MW.
Méthodologie : Dans son approche, FTI-Intelligence distingue deux périodes. La première court sur 2017-2021. Les tendances y sont calculées par combinaison de synthèse ascendante des données du marché et d’analyse descendante d’indicateurs économiques. La seconde commence en 2022 pour s’achever en 2026. Sur cette dernière, l’approche est exclusivement descendante. Les capacités des projets (quel que soit leur stade d’avancée), le coût des énergies, les politiques de régulation, la disponibilité de fonds ainsi que de technologies font partie des indicateurs retenus.
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