Le Président chinois en visite en France
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Sommaire
Commerce
La charcuterie française décroche son visa pour la Chine
Aéronautique
Airbus Helicopters signe un contrat historique de 1000 hélicoptères avec la Chine
La santé
Le laboratoire BioMérieux, premier partenaire français pour le président chinois
Téléphonie mobile
Alcatel-Lucent signe un accord de 750 millions avec China Mobile
Aéro - Spatial
Airbus Group va signer une moisson de contrats et d’accords avec la Chine
Éco - social
La France vend sa ville durable en Chine
Les Experts de L'Usine
Reims Aviation : un nouveau modèle d'arrangement franco-chinois ?
La santé
Pour le président chinois Xi Jinping, la visite commence par le lyonnais BioMérieux
Éco - social
France-Chine, des échanges déséquilibrés mais incontournables
Commerce
Le porc français attend des autorisations pour s’exporter en Chine
Matériels médicaux
"Les Chinois essayent de mettre la finance au service de l’industriel, et non l’inverse", compare Alain Mérieux
Passionné par la Chine, le capitaine d’industrie lyonnais fondateur de BioMérieux a reçu, le mercredi 26 mars, le Président chinois. Il estime que l’industrie française a beaucoup à apprendre de ce pays. Qu’il n’a jamais sous-estimé.
A 76 ans, Alain Mérieux est un capitaine d’industrie comme on n’en connaît peu désormais. Très fortement ancré à Lyon, où il a fondé le spécialiste du diagnostic médical BioMérieux, il préside toujours l’Institut Mérieux, qui coiffe la galaxie d’entreprises de la santé fondée par sa famille (BioMérieux, Transgene, Mérieux NutriSciences).
L’homme est aussi un fin connaisseur de la Chine, où il se rend deux fois par an. C’est en 1978 qu’il y effectue son premier voyage professionnel. Il se poursuivra par de nombreux partenariats scientifiques dans ce pays et l’ouverture du premier bureau de représentation de BioMérieux à Pékin en 1997. "Il y a 20 ans, j’ai vraiment vu ce grand pays comme la seule puissance au monde capable de rivaliser avec les Etats-Unis. Honnêtement, je ne me suis pas trompé", confiait Alain Mérieux en petit comité, peu avant d’accueillir le président chinois au siège de BioMérieux, ce mercredi 26 mars.
"Frappé" par la vision chinoise dans la santé
Sa relation avec les Chinois ne se limite pas à un partenariat commercial. Selon lui, la France a aussi beaucoup à apprendre d’eux. "Les Chinois ne comprennent pas les 35 heures et les RTT, estime-t-il. Pour eux, il faut travailler plus ! Nous avons fait un certain nombre d’erreurs en France : d’un côté, la réduction du temps de travail, de l’autre, la financiarisation de l’industrie. Alors que les Chinois travaillent énormément et essayent de mettre la finance au service de l’économie et de l’industriel, et non l’inverse. A mon avis, c’est ce qui explique les maux que connaît la France depuis quinze ans !"
Cette figure industrielle lyonnaise se dit aussi "frappé" par la vision chinoise dans le domaine de la santé. "Ils ont déjà fait une réforme de la santé publique inspirée du modèle gaulliste, qui donnera accès aux soins à 97% de la population ! Je suis aussi marqué par la force avec laquelle ils implémentent leur action."
"Quand un peuple a une vision et travaille, rien ne l’arrête !"
Pour répondre aux besoins chinois en termes de santé publique, BioMérieux réalise désormais une partie de sa production en Chine, où il a également établi une joint-venture avec un acteur local. Sans crainte pour ce qui concerne la problématique de la propriété intellectuelle. "En Chine, nous avons quelques produits copiés, mais il faut l’accepter. Et un jour nous nous retrouverons à armes égales", de la même façon que les Japonais ont su largement combler leur retard dans l’automobile, estime Alain Mérieux. "Car quand un peuple a une vision et travaille, rien ne l’arrête !"
Gaëlle Fleitour
Gaëlle est rédactrice en chef web de L'Usine Nouvelle. Entre 2011 et 2018, elle a suivi les industriels de la pharmacie, des dispositifs médicaux, de la cosmétique et de la chimie, puis ceux de l'agroalimentaire et de l'agrochimie pour le magazine et le site. Formée aux Echos, au Monde, à La Croix et à Ouest-France, elle travaillait précédemment au sein du magazine Option Finance et pour l’Expansion. Elle est titulaire d’un master professionnel de journalisme de l’Institut Français de Presse et diplômée de Sciences-Po Rennes (section économie-finances).
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