Les chimistes s'élèvent contre la taxe EBE
La création de ce nouvel impôt fait partie des pistes privilégiées par le gouvernement pour le budget 2014 au sein des mesures destinées aux entreprises. Selon l'UIC, environ 200 entreprises chimiques seraient concernées en France par cette taxe sur l'EBE, qui serait réservée aux entreprises générant un chiffre d'affaires de plus de 50 millions d'euros par an. Soit de grands groupes mais aussi un « grand nombre d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui portent aujourd'hui les investissements productifs et les investissements de recherche/ développement du secteur », pointe l'UIC. Laquelle évalue cette taxe à une charge supplémentaire « comprise entre 50 et 100 M€ » et estime qu'elle « ferait passer le taux des prélèvements obligatoires du secteur à plus de 25 % de la valeur ajoutée contre 15 % en Allemagne et 17 % en Grande-Bretagne ». De quoi créer un « effet récessif supplémentaire » en menaçant « les investissements par le biais des amortissements », souligne l'UIC. Les industriels de la chimie insistent aussi sur le contexte conjoncturel actuel qui pèse déjà sur le secteur, avec les prix forts de l'énergie et la pression fiscale déjà existante (quotas de CO2, augmentation des taxes générales sur les activités polluantes... ) et à venir (écotaxes poids lourds, éventuelle taxe carbone... ). Comme toujours, c'est la compétitivité du secteur qui est en jeu, déplore l'UIC.
VOS INDICES
source
510 -19.94
Mai 2023
Phosphate diammonique (DAP)
$ USD/tonne
126 -2.33
Avril 2023
PP Copolymère
Base 100 en décembre 2014
146.8 -4.49
Avril 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015