Pékin aurait, selon Les Echos, engagé une deuxième procédure antidumping après celle annoncée le 10 mai dernier. Le ministère du Commerce chinois avait alors décidé d'ouvrir une enquête sur les importations de tubes sans soudure en alliage pour les hautes températures, destinées aux centrales électriques. Le groupe Vallourec était visé par cette initiative.
Cette fois-ci, il s’agirait d’une procédure pour dumping (vente à perte) concernant les dérivés du chlore, en particulier le perchloroéthylène et le tetrachloroéthylène, détaille les Echos, sans citer ses sources. Le quotidien économique affirme également que les Etats-Unis seraient visés par la même procédure. En Europe, le belge Solvay ainsi que la branche européenne de Dow Chemical seraient dans le viseur de Pékin.
Ces deux annonces à quelques jours d’intervalle pourraient être interprétées comme une réplique à l'ouverture par Bruxelles d'une enquête antidumping sur les panneaux solaires chinois. Bruxelles a annoncé l’imposition de fortes taxes douanières (de 47% en moyenne) sur les importations de ces panneaux. Par ailleurs, Bruxelles a annoncé qu'il allait enquêter sur les fabricants de centraux téléphoniques chinois Huawei et ZTE, eux aussi soupçonnés de vendre à perte.
Astrid Gouzik