Les Bourses européennes varient très peu à la mi-journée
Avec
\ 12h47
Avec
À Paris, le CAC 40 gagne 0,07% à 4.837,96 points. À Francfort, le Dax avance de 0,08% et à Londres, qui fermera à 12h30 GMT, le FTSE en cède autant. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est inchangé, l'EuroStoxx 50 de la zone euro prend 0,18% et le Stoxx 600 progresse de 0,05%.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street pareillement indécise.
Les places européennes avaient pour la plupart fini en léger recul jeudi dans un marché peu actif dans la mesure où nombre d'investisseurs avaient déjà l'esprit accaparé par les fêtes de fin d'année.
L'esprit de Noël semble encore freiner les initiatives ce vendredi mais dans l'intervalle, l'Etat italien a volé au secours de Banca Monte dei Paschi di Siena, qui a raté son plan de recapitalisation, tandis que Deutsche Bank et Crédit Suisse semblent avoir réglé définitivement les litiges immobiliers en cours aux Etats-Unis.
La Bourse salue ce règlement comme en témoigne une action Deutsche Bank qui gagne 2,4% mais les traders semblent beaucoup moins satisfaits pour Credit Suisse qui cède 1,1%.
Les choses ne font que commencer pour Barclays (-1,5%), poursuivie à son tour aux Etats-Unis dans le même dossier qui concernait ses homologues allemande et suisse.
En revanche son homologue Royal Bank of Scotland, également dans le collimateur de la justice aux USA, gagne 0,6%.
Deutsche Bank n'est plus en tête des hausses des trois grands indices, à l'exception de l'EuroStoxx 50.
Elle est supplantée en cela par l'assureur néerlandais NN Group (+3,5%), qui a annoncé une fusion avec son homologue Delta Lloyd (-0,4%), et par JCDecaux (+3,7%), meilleure hausse du Stoxx 600, à la suite de l'annonce de la fusion de ses activités avec Top Media, leader du secteur de la communication extérieure en Amérique Centrale.
Belle hausse aussi de Telecom Italia (+3,5%), la Stampa ayant écrit que Rome envisageait une entrée du secteur public dans son capital pour contrer les ambitions de Vincent Bolloré.
Sur le marché des changes, le dollar est en repli très modeste, en deçà du pic de 14 ans atteint cette semaine. Il cède 0,11% contre l'euro et 0,04% face à un panier de devises de référence.
Le marché pétrolier fléchit sur des prises de bénéfices, là encore dans des échanges sans relief. Affecté aussi par une billet vert qui a atteint de nouveaux sommets cette semaine, il évolue néanmoins toujours autour de ses plus hauts niveaux depuis la mi-2015, soutenus par les diverses décisions prises par les pays producteurs pour réduire la production mondiale.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)