Les Bourses européennes toujours en hausse à mi-séance
PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes prolongent leur hausse vendredi à mi-séance, toujours soutenues par l'engagement de la Fed de poursuivre ses injections de liquidités, dans des marchés animés par le projet d'OPA de Schneider sur Invensys.
Les futures sur Wall Street prédisent une ouverture en très légère hausse, après qu'ils eurent inscrit jeudi soir de nouveaux records de clôture.
Les gains sont toutefois limités dans l'attente de la publication, lundi, du PIB chinois du deuxième trimestre, qui devrait signaler une nouvelle décélération de la croissance dans la deuxième économie mondiale.
À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,3% à 3.880,74 points vers 10h40 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,9% et à Londres, le FTSE 0,5%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 progresse de 0,5% également.
Schneider chute de 3,8%, plus forte baisse du CAC et de l'EuroStoxx 50, après l'annonce de son projet d'OPA amicale de 3,8 milliards d'euros sur le groupe britannique d'ingénierie Invensys (+15,1%).
Enel recule de 2,3% après l'abaissement de la note de crédit de Standard & Poor's, qui est passée de "BBB+" à "BBB", l'agence ayant évoqué une dégradation des perspectives économiques et de la santé du secteur.
Le dollar regagne du terrain sur des achats à bon compte après sa chute de plus de 2% de la veille. Les investisseurs continuent de tabler sur un ralentissement des rachats d'actifs de la Fed dans le courant de l'année malgré le discours apaisant de Ben Bernanke, un élément fort de soutien du billet vert.
Les futures sur Bund allemand et sur les obligations italiennes progressent, dans le sillage des Treasuries américains, les marchés obligataires restant soutenus par le discours rassurant du président de la Fed.
En revanche, les obligations souveraines du Portugal sous-performent la dette d'autres pays dits de la "périphérie" de la zone euro au lendemain de la demande de Lisbonne de reporter à fin août la prochaine évaluation du plan de sauvetage du pays en raison de la crise politique.
Le baril de Brent se stabilise sous la barre des 108 dollars, après trois semaines de forte hausse, qui ont porté les cours du pétrole à leurs meilleurs niveaux en 15 mois. La perspective d'une offre abondante avec le pétrole de schiste et les inquiétudes concernant la demande chinoise pèsent sur le marché.
Juliette Rouillon pour le service français