Les Bourses européennes terminent en ordre dispersé
PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé jeudi mais dans une fourchette étroite après la hausse des séances précédentes.
L'indice EuroStoxx 50 a fini en baisse de 0,17% mais le FTSEurofirst 300 a gagné 0,19%. À Paris, le CAC 40 a cédé 0,1% à 4.239,64 points et à Francfort, le Dax a abandonné 0,38% tandis qu'à Londres, le Footsie gagnait 0,07% et que le marché suisse prenait 0,63%.
La fin - temporaire - de la crise politique aux Etats-Unis avec l'adoption d'un texte sur le budget et le plafond de la dette incite les investisseurs à redonner la priorité à l'actualité des sociétés.
A ce titre, l'opérateur néerlandais de télécommunications KPN a été la valeur la plus sanctionnée du jour, cédant 7,9% après la décision d'America Movil de renoncer à son offre d'achat sur les parts du capital qu'il ne possède pas encore.
La nouvelle, qui ravive les doutes sur le mouvement de consolidation du secteur en Europe, a pénalisé Orange (-0,77%) et Deutsche Telekom (-1,84%).
A la hausse, Carrefour a pris 3,1% après la publication de son chiffre d'affaires trimestriel, marqué par une progression des ventes de tous ses formats en France et de bonnes performances sur les marchés émergents.
L'indice de volatilité de l'EuroStoxx 50, baromètre du sentiment des investisseurs, a perdu 9,5%, revenant à son plus bas niveau depuis trois semaines.
Sur le marché des changes, le dollar cède du terrain face aux principales autres grandes décisives, les investisseurs redoutant l'impact économique de la crise du "shutdown", qui pourrait en outre retarder le retrait progressif des mesures exceptionnelles de soutien de la Réserve fédérale.
Le compromis politique à Washington se traduit aussi par un reflux des rendements des Treasuries, sous 2,6% pour les emprunts à 10 ans.
Les cours du pétrole se replient de plus de 1%, sous 110 dollars pour le Brent et tout près de 100 dollars pour le brut léger, après l'annonce d'une hausse des stocks aux Etats-Unis, qui s'ajoute à l'effet baissier de la reprise des discussions sur le nucléaire iranien.
Marc Angrand pour le service français, édité par Nicolas Delame