Les Bourses européennes terminent en légère hausse
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\ 18h21
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La tendance a aussi été soutenue par les minières, dans le sillage des cours des métaux après la publication ce week-end d'indicateurs chinois et de déclarations de la Banque populaire de Chine qui ont plutôt apaisé les craintes sur la santé de la deuxième économie mondiale.
À Paris, l'indice CAC 40 a franchi la barre des 4.500 points pour la première fois depuis début janvier, pour terminer en hausse de 0,31% (13,80 points) à 4.506,59 points. Le Footsie britannique a pris 0,57% et le Dax allemand a gagné 1,62%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,59% et le FTSEurofirst 300 de 0,65%.
A la clôture en Europe, les grands indices américains sont hésitants, les investisseurs digérant eux aussi les baisses de taux et injections de liquidités annoncées par la BCE jeudi, en attendant la réunion de la Fed, mardi et mercredi.
Les Etats-Unis ayant changé d'heure dimanche, les marchés américains ferment à 20h00 GMT.
Les valeurs liées aux matières premières (+1,75%) affichent la plus forte hausse sectorielle, suivies de près par le secteur automobile (+1,56%) qui profite de recommandations favorables de Kepler Cheuvreux.
Parallèlement, les banques des pays dits "périphériques" de la zone euro continuent de bénéficier de la perspective d'une accentuation de la politique d'assouplissement quantitatif de la BCE. L'italienne Banca Monte dei Paschi di Siena bondit de 10,24%, porté en outre par des rumeurs d'intervention de la holding publique Cassa Depositi e Prestiti (CDP) pour mettre en place un plan de sauvetage. La portugaise Millenium BCP prend 5,22%.
Les valeurs hôtelières ont profité quant à elles de la surenchère d'un consortium emmené par le chinois Anbang sur Starwood Hotels and Resorts, malgré son accord avec Marriott. Accorhotels (+3,08%) est la plus forte hausse du CAC. Intercontinental a pris 4,55%.
A la baisse, Safran a chuté de 6,26% après des prévisions financières plus prudentes qu'auparavant pour les années à venir.
Sur le marché des changes, l'euro, qui avait bénéficié jeudi des propos de Mario Draghi, le président de la BCE, laissant entendre que les taux ne baisseraient plus, retombe de 0,43% face au dollar, autour de 1,1105.
Quant au pétrole, il est reparti à la baisse après les nouvelles déclarations iraniennes sur la volonté de Téhéran d'augmenter sa production et les informations sur un report de la réunion entre grands producteurs sur un possible gel de la production. Le Brent est repassé sous 40 dollars le baril et le brut léger américain sous 37 dollars.
(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Patrick Vignal)