Les Bourses européennes terminent en baisse
(Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse mercredi, les investisseurs craignant une nouvelle fois que la Réserve fédérale américaine s'appuie sur certains indicateurs jugés encourageants pour se résoudre à réduire le montant de son plan de rachats d'actifs.
À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,57% (23,92 points) à 4.148,52 points, après déjà un recul de 2,65% la veille. Le Footsie britannique a perdu 0,34% et le Dax allemand a cédé 0,90%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 s'est replié de 0,73% et le FTSEurofirst 300 de 0,58%. Signe du regain d'incertitude, l'indice de la volatilité en Europe (+4,57%) est revenu à des niveaux sans précédent depuis octobre.
En Europe, les investisseurs ont également sanctionné la publication d'indicateurs témoignant d'une assez nette disparité dans la croissance entre les différents pays de la zone euro.
Vers 17h00 GMT, les indices américains effaçaient leurs pertes initiales, revenant à un niveau proche de l'équilibre, les investisseurs hésitant entre la volonté de repasser à l'achat et la crainte d'une réduction précoce du programme d'assouplissement quantitatif de la Fed.
Sur le front des valeurs européennes, Standard Chartered (-6,46%)a été lourdement sanctionné après avoir prévenu mercredi que 2013 mettrait sans doute un terme à 10 années de bénéfices record, en raison de pertes en Corée, d'un ralentissement de ses marchés asiatiques et d'une réglementation devenue plus stricte.
Contre la tendance, Accor a bondi de 3,06%, réagissant positivement au relèvement de la recommandation d'UBS.
Sur le marché des changes, l'euro s'inscrit en baisse contre le dollar, cédant près de 0,2% autour de 1,3560. Selon une enquête Reuters, la devise européenne devrait même se replier à 1,30 dollar dans six mois et $1,27 dans un an.
Le pétrole léger texan profite des indicateurs macroéconomiques favorables pour la demande et de l'annonce d'un recul des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière, pour la première fois depuis 11 semaines.
Nicolas Delame pour le service français, édité par Véronique Tison