Les Bourses européennes stables à l'ouverture

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les principales Bourses européennes sont stables ou en léger repli mardi en ouverture, après leur nette progression de la veille en dépit du "non" au référendum constitutionnel italien de dimanche, alourdies par les ressources de base dans le sillage du repli des cours du pétrole et des métaux industriels.
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La monnaie unique se maintient au-dessus de 1,0750 dollar après avoir rebondi lundi par rapport à un plus bas de 21 mois à 1,0505 dollar, le sentiment de certains cambistes que la baisse de la devise européenne ces dernières semaines est exagérée ayant favorisé des rachats de positions à découvert.

À Paris, le CAC 40 cède 0,19% à 4.565,56 points vers 08h35 GMT. À Francfort, le Dax est stable et à Londres, le FTSE perd 0,28%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro est inchangé, le FTSEurofirst 300 se replie de 0,07% et le Stoxx 600 de 0,09%.

La Bourse de Milan (+0,5%) surperforme après son léger repli de la veille. Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, a été reçu lundi soir au palais du Quirinal par le chef de l'Etat, Sergio Mattarella, qui lui a demandé d'attendre, pour démissionner, que le budget 2017 ait été adopté par le parlement, ce qui pourrait intervenir dès vendredi.

Les indices européens des ressources de base et des valeurs liées à l'énergie perdent tous deux autour de 1%, parmi les plus fortes baisses sectorielles de ce début de séance, avec les financières (-1,1%).

Seuls les secteurs bancaire (+0,84%) et des services collectifs (+0,82%) - ce dernier étant tiré surtout par Engie (+2%) et Drax (+10,7%) - sont franchement dans le vert.

Engie profite d'un relèvement de recommandation d'HSBC et d'une information du Figaro selon laquelle les prix du gaz devraient augmenter de 5% voire "un petit peu plus" au début de 2017. Drax est de son côté porté par l'annonce d'une offre de rachat d'Opus Energy pour 340 millions de livres (403 millions d'euros) en vue de se développer sur le marché des petites et moyennes entreprises.

A Zurich, Actelion prend 3,55%, à un niveau record, à la suite d'une information de presse selon laquelle Sanofi envisage une contre-offre sur le groupe suisse de biotechnologies déjà convoité par l'américain Johnson & Johnson. De son côté, Sanofi recule de 1,6%, plus forte baisse du CAC. Actelion a déjà beaucoup grimpé, d'abord en réaction à l'élection de Donald Trump, jugée favorable au secteur, puis à l'offre de J&J.

Genfit s'envole de plus de 12%. Le groupe étudierait plusieurs options, dont celle d'une vente, selon une information de presse.

Monte dei Paschi perd environ 3%. Selon des sources, des mesures permettant à l'Etat italien de voler au secours de la banque sont prêtes mais leur mise en oeuvre dépendra de l'évolution de la situation politique dans les jours à venir.

Le cours du baril de Brent recule d'environ 0,85%, l'augmentation de la production de pétrole dans quasiment toutes les grandes régions d'exportation malgré l'accord de réduction de la production conclu par l'Opep, avec la Russie, laissant craindre que l'excédent qui pèse sur les marchés se prolonge en 2017.

Les cours des métaux industriels tels que le cuivre, l'aluminium et le nickel retombent de 0,5% à 1,2% après leurs vives hausses de lundi. Les pertes sont néanmoins limitées par le repli du dollar et une accélération de la croissance dans les services en Chine.

Sur le marché obligataire, le rendement de la dette souveraine italienne à 10 ans retombe de cinq points de base, après avoir atteint 2,06% la veille en début de séance pour ensuite réduire ses gains dans l'espoir notamment d'un soutien de la Banque centrale européenne, qui se réunit jeudi.

Selon le responsable de la stratégie chez ING, Benjamin Schroeder, il se peut que certains investisseurs aient bien accueilli le "non" au référendum italien de dimanche car il limite le risque de voir à l'avenir le Mouvement 5-Etoile se trouver en position de force. Un "oui" au référendum aurait affaibli le pouvoir du Sénat en faveur de la Chambre des députés, donnant au gouvernement en place une plus grande marge de manoeuvre que sous la Constitution actuelle.

(Avec Atul Prakash, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

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