Les Bourses européennes quasi-stables à la mi-séance
PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes sont stables ou en léger recul vendredi à mi-séance - et Wall Street s'annonce hésitante - alors qu'il apparaît qu'un nombre croissant de résultats en Europe ont souffert de la fermeté de l'euro au troisième trimestre.
Après les nouveaux records atteints dans la semaine sur les places européennes, l'indice parisien CAC 40 perd 0,06% % à 4.273,11 points vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax a atteint un nouveau record en séance, dépassant pour la première fois les 9.000 points, tandis que le FTSE à Londres avance de 0,13%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 est quasiment inchangé.
Les futures sur indices signalent une ouverture stable de Wall Street.
En Europe, le recul inattendu de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne et l'accélération de la croissance britannique ont eu peu d'impact sur le marché, dirigé surtout par des prises de bénéfices en réaction à des résultats de sociétés jugés décevants. (voir et )
Saint-Gobain (+4%), plus forte hausse du CAC 40, fait exception et grimpe contre la tendance, après avoir annoncé une activité trimestrielle meilleure qu'attendu et avoir rassuré les investisseurs.
BASF est également l'une des rares sociétés dont les résultats trimestriels ont surpris dans le bon sens. Le groupe allemand a publié des résultats supérieurs aux attentes à la faveur d'une hausse de la rentabilité de sa division produits chimiques de spécialité.
Mais la plupart des autres publications - notamment celles de Volvo (-7,05%), Electrolux (-7,35%), Kering (2,2%), Schneider (-3,68%), Renault (-2,58%) et Solvay (-2,9%) - ont déçu et leur titre ont été sanctionnés par les investisseurs.
Selon Thomson Reuters StarMine, 57% des sociétés du STOXX 600 ayant publié jusqu'à présent ont annoncé des résultats conformes ou meilleurs que prévu, une proportion équivalente à celles des trois derniers trimestres.
Sur le marché des changes, l'euro se stabilise autour des 1,38 dollar, ayant touché un pic depuis novembre 2011 face au billet vert.
Le Brent a glissé sous les 107 dollars le baril, accusant son troisième jour de baisse, alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de se calmer.
Les investisseurs attendent les commandes de biens durables aux Etats-Unis.
Juliette Rouillon pour le service français