Les Bourses européennes ouvrent sur une note stable
(Reuters) - Les principales Bourses européennes ont ouvert sur une note stable lundi pour l'avant dernière journée de l'année, les investisseurs hésitant entre la prudence et la volonté de poursuivre sur le chemin des records, avec à Paris notamment, la perspective des 4.300 points, à portée de main.
Faute d'indicateur majeur à l'agenda macroéconomique européen, la tendance pourrait toutefois avoir du mal à se dessiner.
À Paris, le CAC 40 prend 0,02% (1,03 point) à 4.272,68 points vers 08h15 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,09% et à Londres, le FTSE abandonne 0,01%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 perd 0,05%.
Dans sa lettre électronique, le bureau d'analyse 2Bremans se demande si les derniers jours de l'année seront placés "sous le signe de la prudence ou (de la)tentative de record ?"
"La proximité des 4.300 points (pour le CAC 40, NDLR) avec la possibilité de terminer l'année au-delà semble très tentante pour les opérateurs qui veulent gommer le soubresaut de début décembre", écrit-il encore.
Aux valeurs, Sanofi recule de 0,99% après le refus de la FDA de donner son feu vert à la commercialisation du Lemtrada.
Les yeux des investisseurs pourraient se tourner vers l'Italie où se joue le destin de Monte dei Paschi di Siena, la plus vieille banque du monde, avec le risque, de plus en plus élevé, de nationalisation. Quelques minutes après l'ouverture, le titre ne cotait toujours pas à la Bourse de Milan où il était, selon des données Thomson Reuters, indiqué en baisse à 0,161 euro pour une clôture à 0,173 vendredi.
Sur le marché des changes, le billet vert poursuit sa hausse contre le yen autour de 105,33 yens pour un dollar après avoir atteint 105,415. Il a enregistré neuf séances de hausse contre la devise japonaise, une série sans précédent depuis 1974. L'euro est de son côté quasiment inchangé contre la monnaie américaine.
Les investisseurs surveillent de près l'évolution des Treasuries, tout particulièrement celle des emprunts à 10 ans dont le rendement approchent de 4,05%. Selon des analystes de RBS, la tendance pourrait devenir particulièrement baissière pour le marché obligataire américain si ce plafond venait à être dépassé.
Nicolas Delame pour le service français