Les Bourses européennes ouvrent sur une note hésitante
PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont débuté sur une note hésitante jeudi, dans un marché où l'attention est focalisée sur les résultats trimestriels, marqués notamment par les avertissements d'Intel mercredi et de SAP mardi.
À Paris, le CAC 40 est stable (-0,07% autour de 3.869 points) vers 7h35 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,44% et à Londres, le FTSE est stable (+0,01%). L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 recule de 0,2%.
Les valeurs technologiques (-1,8%) accusent les plus lourdes pertes en Europe. L'américain Intel a revu en baisse sa prévision de chiffre d'affaires annuel et l'allemand SAP (-3,5%) sa prévision de ventes tirées de ses activités dans le logiciel.
L'équipementiers télécoms suédois Ericsson chute de 5,5% après avoir fait état d'un bénéfice d'exploitation bien inférieur aux attentes pour le deuxième trimestre et de ventes en baisse, faisant retomber les espoirs d'un redressement rapide du groupe après un long passage à vide.
A Paris, Crédit agricole soutient la cote avec un gain de 2,4%, plus forte hausse du CAC 40, alors que Citigroup est passé à l'achat sur le titre.
Quelques bons résultats freinent également les velléités de baisse.
Publicis prend plus de 2% après avoir annoncé une accélération de sa croissance organique au deuxième trimestre.
Carrefour s'adjuge 1,7% après avoir réussi à stabiliser son chiffre d'affaires au deuxième trimestre.
Le dollar reste ferme face à un panier de devises, toujours soutenu par les anticipations d'une réduction progressive des rachats d'actifs de la Réserve fédérale américaine d'ici la fin de l'année, malgré les propos rassurants de Ben Bernanke mercredi devant le Congrès.
Les futures sur Brent allemand sont stables en attendant les adjudications françaises et espagnoles de dette souveraine à moyen/long terme.
Les investisseurs sur le marché obligataire attendent aussi une série d'indicateurs américains, dont le "Philly Fed", les inscriptions au chômage et l'indice des indicateurs avancés, ainsi qu'une nouvelle audition du président de la Fed devant la commission bancaire du Sénat cette fois.
Le Brent retombe un peu, affecté par la fermeté du dollar, mais se maintient autour de 108,50 dollars le baril après l'annonce d'un nouveau recul des réserves pétrolières aux Etats-Unis, pour la troisième semaine d'affilée.
Juliette Rouillon pour le service français