Les Bourses européennes ouvrent légèrement dans le vert
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\ 09h45
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Les indices sont légèrement dans le vert après le repli de la veille, consécutif à la publication de nouvelles données attestant de la panne de la croissance chinoise.
À Paris, l'indice CAC 40 gagne 8,89 points, soit 0,2%, à 4.412,91 points vers 08h15 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,21 % et à Londres, le FTSE progresse de 0,12%.
L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro et le FTSEurofirst 300 avancent chacun d'environ 0,4%.
Les investisseurs jouent la prudence avant la réunion, jeudi, du conseil des gouverneurs de la BCE, qui devrait franchir une nouvelle étape dans l'assouplissement de sa politique monétaire.
Les diverses mesures prises jusqu'à présent, hors des sentiers battus de l'orthodoxie, n'ont pas suffi à ramener de l'inflation dans la zone euro. Pire, la déflation menace, malgré un taux de dépôt déjà négatif et un programme de rachats d'actifs censé atteindre environ 1.500 milliards d'euros.
Du côté des valeurs, le titre Crédit agricole gagne 1,4%, la plus forte hausse du CAC 40, après l'annonce par la banque d'un plan à horizon 2019 qui doit lui permettre, en dépit de conditions macroéconomiques difficiles, d'augmenter d'environ 20% ses profits grâce notamment à un programme d'économies et à une accélération des synergies au sein du groupe.
A Milan, Telecom Italia prend autour de 4%, la plus forte progression de l'Eurofirst 300, après la promesse faite par François Hollande de davantage de coopération entre Rome et Paris dans certains secteurs dont les télécommunications.
L'opérateur a annoncé mardi avoir bouclé la cession de sa participation de contrôle dans Telecom Argentina à la société d'investissement Fintech pour plus de 960 millions de dollars (874 millions d'euros.
La plus forte baisse de l'indice paneuropéen est pour Volkswagen, qui cède plus de 3% après une nouvelle assignation par la justice américaine, s'appuyant cette fois sur une législation destinée à lutter contre la fraude des institutions financières.
La Bourse de Tokyo a glissé à un creux d'une semaine sur des prises de bénéfices dans un climat toujours assombri par les craintes sur la santé de l'économie mondiale.
Le yen a continué de s'apprécier face au dollar, pénalisant les entreprises exportatrices. La devise japonaise joue pleinement son rôle de valeur refuge dans un contexte dominé par l'aversion au risque et l'attente des prochaines décisions monétaires des grandes banques centrales.
Les places financières chinoises ont également reculé avec un repli de 1,3% pour l'indice de la Bourse de Shanghai.
Wall Street a fini mardi en baisse dans le sillage de l'annonce d'une nette dégradation du commerce extérieur chinois.
A l'inverse de la BCE, la Réserve fédérale américaine reste en phase de resserrement de sa politique, de récents indicateurs paraissant confirmer la solidité de la reprise de la première économie mondiale après son accès de faiblesse au quatrième trimestre 2015.
Les cours du pétrole sont orientés à la hausse mais paraissent se stabiliser. Le marché doute que les grands producteurs parviendront à se mettre d'accord pour soutenir les prix mais il se réjouit de signes indiquant une baisse de la production de brut aux Etats-Unis.
(Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)