Les Bourses européennes ouvrent en hausse du 27/12/2013

À Paris, le CAC 40 avançait de 0,57% (+24,18 points) à 4.242,59 points vers 08h30 GMT. À Francfort, le Dax prenait 0,73% et à Londres, le FTSE gagnait 0,46%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 progressait de 0,64%.

Alors qu'il ne reste plus que, après celle de ce vendredi, deux sessions boursières en 2013, l'EuroStoxx 50 affiche cette année un gain de quelque 17,5%, sa meilleure performance en quatre ans. Il reste toutefois loin du bond de 55,6% de l'indice Nikkei, parti pour inscrire sa meilleure performance annuelle depuis 1972.

L'indice vedette de la Bourse de Stockholm, en hausse de 1,0%, évolue pour sa part à un pic de 13 ans.

Tous les indices boursiers ont essentiellement été dopés par les injections massives de liquidités effectuées tout au long de l'année par les grandes banques centrales.

Et plus récemment, avec la décision de la Réserve fédérale de commencer à dénouer son programme de soutien à l'économie en janvier, ce sont les signes d'une accélération de la reprise économique en Europe et aux Etats-Unis qui sont à nouveau un moteur de la croissance des marchés actions.

Du côté des valeurs, l'action Banca Monte dei Paschi di Siena prenait 2,15%, affichant l'une des meilleures performances de l'indice Euro Stoxx 600 alors que l'assemblée générale de la banque qui se réunit ce vendredi va vraisemblablement décider de reporter à la mi-2014 un projet d'augmentation de capital que la direction aurait préféré lancer dès le mois prochain.

Le titre Deutsche Telekom avançait de 1,09%, réagissant ainsi à son tour - la Bourse de Francfort est restée fermée de mardi à jeudi - à l'information disant que, selon des sources proches du dossier, le japonais SoftBank négocie le rachat de T-Mobile US, la filiale américaine de l'opérateur allemand.

Du côté des baisses, l'action Edenred cédait 1,86% après que le groupe de services prépayés a dit que l'entrée en vigueur du nouveau taux de change de la devise vénézuélienne, le bolivar fuerte, face au dollar américain pourrait avoir un impact négatif sur ses comptes 2013.

Le yen connaît un nouvel accès de faiblesse, en raison d'un goût renouvelé pour le risque des investisseurs, qui le conduit à délaisser des valeurs jugées sûres comme la devise japonaise.

Cette dernière est partie pour subir sa neuvième baisse hebdomadaire de suite face au billet vert, une série jamais vue depuis 1974, quand le Japon avait à son tour été rattrapée par la crise pétrolière née l'année précédente.

L'euro avançait de son côté de 0,5% face au dollar, poursuivant sur sa lancée de la semaine. La monnaie unique a gagné plus de 7% face à la monnaie américaine depuis un creux touché en juillet, à la faveur essentiellement des prémisses de reprise économique de la zone euro.

Après avoir clôturé la veille à un plus haut de plus de trois semaines, le Brent fait sur surplace, coincé entre un mouvement de prises de bénéfices et les perturbations de l'offre en raison de violences au Soudan du Sud et en Libye.

Benoit Van Overstraeten pour le service français