Les Bourses européennes en léger recul à la mi-journée
PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes sont en légère baisse à mi-séance mardi après un nouveau plus haut de cinq ans dans les premiers échanges, la prudence s'imposant à 48 heures de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).
Vers 12h45, l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,26% et l'EuroStoxx 50 0,65%. À Paris, le CAC 40 abandonne 0,52% à 4.266,48 points. À Francfort, le Dax recule de 0,41% et à Londres, le FTSE perd 0,56%.
Le FTSEurofirst 300 a débuté la journée dans le vert, inscrivant en tout début de séance un nouveau plus haut de cinq ans, le troisième en une semaine, à 1.297,29.
Les investisseurs estiment que la BCE, même si elle n'annonce aucune modification de sa politique monétaire jeudi, pourrait ouvrir la voie à un assouplissement face au ralentissement de l'inflation, jugé préoccupant.
Cette perspective continue de peser sur l'euro, qui reste sous le seuil de 1,35 dollar alors qu'il en valait plus de 1,38 il y a moins de deux semaines.
La révision à la baisse par la Commission européenne de sa prévision de croissance 2014, de 1,2% à 1,1% et les derniers chiffres des prix à la production ont apporté de nouveaux arguments aux tenants d'une initiative de la BCE.
Aux valeurs, le constructeur automobile BMW perd plus de 3% après des résultats trimestriels inférieurs aux attentes tandis que Beiersdorf, le propriétaire des marques Nivea et Tesa, prend plus de 5% après avoir relevé sa prévision de chiffre d'affaires annuel.
A Paris, Renault cède 2,5% après la chute de plus de 10% du titre Nissan à Tokyo, sanction de la révision à la baisse par le japonais de sa prévision de bénéfice net annuel. La nouvelle occulte l'accord de coopération annoncé par l'alliance Renault-Nissan et Mitsubishi Motors.
Sur le marché pétrolier, le Brent se stabilise non loin d'un plus bas de quatre mois, les craintes persistantes de perturbations des exportations libyennes et de nouvelles tensions en Egypte compensant l'impact de l'anticipation d'une hausse des stocks aux Etats-Unis.
Marc Angrand pour le service français, édité par Véronique Tison