Les Bourses en Europe baissent, Ericsson plonge
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\ 08h13
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Le climat général est marqué en outre par des interrogations sur l'évolution des politiques monétaires et sur la capacité de Donald Trump à mettre en place ses réformes.
À Paris, l'indice CAC 40 cède 0,61% à 5.198,40 points vers 07h35 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,7% et à Londres, le FTSE recule de 0,52%.
L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 0,54%, le FTSEurofirst 300 0,48% et le Stoxx 600 0,47%.
La plus forte baisse du Stoxx 600 est pour Ericsson qui cède 9,68% après avoir publié une perte d'exploitation plus élevée que prévu au deuxième trimestre et abaissé sa prévision de performance du marché des infrastructures mobiles.
Dans son sillage, Nokia perd 2,54%, la plus forte baisse du CAC 40 devant Bouygues, qui cède 1,6% après un abaissement de recommandation par Société générale.
Le site de mode en ligne Zalando chute lui aussi lourdement (-6,29%) après avoir annoncé un ralentissement de la croissance de ses ventes.
Pratiquement tous les indices sectoriels sont dans le rouge avec des reculs particulièrement marqués pour les ressources de base (-1,31%), les valeurs technologiques (-1,08%) et l'automobile (-1,09%).
Les investisseurs européens surveilleront les derniers chiffres de l'inflation en Grande-Bretagne (08h30 GMT) qui pourraient mettre la livre sous pression.
La Bourse de Tokyo a fini en baisse de 0,59% sur fond de renforcement du yen face au dollar et malgré un bond de plus de 19% de Toshiba en réaction à une prise de participation du fonds spéculatif américain Greenlight Capital et à la suite du report d'une décision de justice aux Etats-Unis au sujet du différend avec Western Digital (WD) concernant la vente de sa division de mémoires.
L'indice MSCI regroupant les valeurs d'Asie et du Pacifique (hors Japon) progresse légèrement (+0,06%).
Le dollar abandonne 0,3% face à un panier de devises de référence et les cours du pétrole paraissent vouloir se stabiliser.
La Bourse de New York a marqué une pause lundi, après ses records atteints la semaine dernière, en attendant la publication d'une longue série de résultats trimestriels.
Le parti républicain était en pleine débâcle lundi soir au Congrès américain après le nouveau revers essuyé par le projet de loi de réforme de la santé, tandis que Donald Trump appelait coûte que coûte à une abrogation immédiate de l'Obamacare.
Cette épisode ne manquera pas de relancer les craintes des investisseurs concernant les difficultés de l'administration Trump à tenir ses promesses de relance budgétaire et fiscale.
(Patrick Vignal, édité par Wilfrid Exbrayat)